‘EXHALE - Installation de Lawrence Malstaf avec une performance de Liv Hanne Haugen et Per Martinsen’

Le projet commence par un mouvement que nous partageons tous : la respiration. Ce processus d’inspiration et d’expiration en tant qu’expression de nos états physiques et psychiques est en évolution constante et se déroule, la plupart du temps, de manière inconsciente. Pourtant, il peut aussi être un portail de contrôle de phénomènes psychosomatiques tels que le stress et l’anxiété.
« La respiration relie l’esprit et le corps », ont déclaré les maîtres du yoga il y a 1000 ans. Pourtant, à cette époque éco-calyptique où rien ne se vend mieux que la peur, la science nous parle d’anciennes extinctions massives et des cycles de vie de notre atmosphère terrestre.
Entouré par de la prose scientifique, de la danse et des sons électroniques, le public est invité à pénétrer dans un grand poumon gonflé où les artistes et les visiteurs ne font qu’un. L’air invisible, élément physique et tangible, est partagé. « Respirer est la première et la dernière chose que vous ferez. En une seule journée, vous respirez environ 10.000 litres d’air. Sans respiration, la vie n’existe pas. »
La performance a lieu en grande partie à l’intérieur d’un grand espace gonflé. Les visiteurs sont priés de laisser leurs chaussures, manteaux et sacs à l’extérieur.

EXHALE 2016, une installation-performance de Liv Hanne Haugen (danse), Lawrence Malstaf (installation), Per Martinsen (musique) et Vibeke Thorp (texte). Remerciements : Jan Verheyden.