Antwerp Symphony Orchestra, Dausgaard & Jussen
26 Sept.'24
- 20:00
Henry Le Boeuf Hall

Christian Frederik Emil Horneman (1840-1906)
Aladdin: A fairytale overture (1864) (9')
Fazıl Say (1970)
Anka kuşu (première Belge) (2020) (20')
pause
Franz Schubert (1797-1828)
Symphonie n° 9 en ut majeur « La Grande », D 944 (1825-1826) (50')
- Andante; Allegro ma non troppo
- Andante con moto
- Scherzo: Allegro vivace
- Allegro vivace
Durée : 2h
Avec le soutien de la Loterie Nationale
Musique scandinave
Les études du compositeur danois Christian Frederik Emil Horneman à Leipzig marquèrent le début d'une longue amitié avec son compatriote norvégien Edvard Grieg. Ensemble, ils furent les défenseurs de la nouvelle musique scandinave. Horneman voulut naturellement y contribuer lui-même en se lançant dans la composition d’une œuvre qui l'occupa pendant des décennies. Ce projet qui lui tenait tant à cœur était un opéra consacré au personnage d'Aladin. Aladin, un garçon issu d'une famille pauvre, a le béguin pour la fille du souverain et, avec l'aide du génie de la lampe magique, il tente de s'élever dans la société. Cette histoire de différences de classes et de pouvoir se répandit en Europe dans le cadre des contes des Mille et une nuits. Cependant, c'est le Français Antoine Galland qui mit par écrit l'histoire d'Aladin et l'ajouta à la collection.
L’ouverture d'un opéra qui n'existait pas encore
Durant sa vingtaine, Horneman composa une œuvre connue sous le nom d'Ouverture d'Aladin, bien avant de développer pleinement l'opéra. Horneman et son père combinaient leur travail de compositeur avec la gestion d'une entreprise commune d'édition musicale. La mort de son père en 1870 obligea Horneman, pour des raisons financières, à mettre de côté son projet d'opéra et à se concentrer sur ses activités d'éditeur musical. Il garda cependant une passion pour le sujet et, grâce au soutien de son condisciple Grieg et d'autres personnalités, obtint une bourse lui permettant de se concentrer à nouveau sur le projet Aladin. Il disposait désormais du temps nécessaire à l’élaboration d’un opéra en quatre actes. Il ne se contenta pas de reprendre l'ouverture telle qu’il avait déjà composée, mais la raccourcit et la retravailla plusieurs fois avant de l'inclure dans l'opéra. La section des vents fut notamment élargie par plusieurs musiciens supplémentaires. Cependant, l'ouverture dite de concert de 1864 resta dans le répertoire orchestral en tant qu'œuvre autonome. Il s'agit d'une épreuve d’essai signée par un jeune compositeur ambitieux à la veille d'un projet gigantesque.
La magie d’Aladin
Contrairement à d'autres compositeurs actifs à la même époque, Horneman s'appuie peu sur des stratégies de composition censées évoquer « l'Orient » en musique. Il renonce en grande partie à ce genre de tentative de faire sonner « différemment » une musique associée à des éléments narratifs non européens. L'ouverture vise à créer une tension et une atmosphère. Le point d’orgue de cette construction est le solo de harpe qui semble arrêter le temps et l'orchestre tout entier pour laisser transparaître la dimension magique de l'histoire.
Quatre mains sur un piano
Deux ans après la création d'Anka kuşu par les frères Jussen, place à la première belge du concerto pour piano à quatre mains de Say. Pendant la pandémie, les pianistes ont en effet invité le compositeur à leur écrire une œuvre. Et celle-ci n’est d’ailleurs pas la première œuvre composée par Say pour les frères. Grâce à Night (2016), le compositeur turc avait appris à connaître leurs qualités et leurs dynamiques mutuelles. Say s’est lui-même formé en Allemagne avant de parcourir le monde en tant que célèbre pianiste de concert : de toute évidence, cet instrument joue un rôle particulier dans son œuvre étendue. On y retrouve de nombreuses pièces pour piano ainsi que pour piano et orchestre.
Originalité des timbres
Say fait intervenir les deux pianistes dès la première note du concerto en trois mouvements. Les quatre mains des pianistes et tous les musiciens suivent le même schéma rythmique ainsi que la même mélodie en octaves superposées. Un seul instrument ne reprend pas le rythme dans cette introduction : le waterphone. Frappé par un percussionniste à l'aide d'une baguette et caressé avec un archet, cet instrument génère un son aliénant. Ce n'est qu'après cette ouverture atypique que le piano émerge de l'orchestre. Au fur et à mesure que la texture musicale s'affine, nous découvrons toutes les couleurs de l'orchestre. La section des vents se compose uniquement d'une flûte, d'un piccolo, d'un contrebasson et d'une trompette, les autres instruments n'étant pas mentionnés dans la partition. Cette section de vents limitée laisse beaucoup de place au piano, qui conserve en tout temps une belle présence au sein de l'orchestre. De temps en temps, une main plonge à l'intérieur du piano. Cette technique de jeu, également expérimentée par d'autres compositeurs, donne aux notes jouées par l'autre main un timbre différent. En limitant la vibration de la corde, le piano dévoile des sonorités légèrement plus aiguës qui sont interrompues prématurément. Cette technique, tout comme le choix de rythmes idiosyncrasiques, était déjà présente dans Night. L'exploration de techniques de jeu et de timbres particuliers dans l'orchestre prend ensuite de l’ampleur pour conduire vers la fin de l’œuvre.
Oiseau mythologique
Say se garde bien de guider explicitement l'auditeur sur le plan narratif. Par conséquent, il ne donne pas aux trois mouvements du concerto des titres faisant référence à des éléments narratifs. Seul le deuxième mouvement porte un véritable titre dans la partition, et encore : il s'agit d'un titre ne faisant pas écho à l'arrière-plan mythologique du concerto : « Scherzo ». La toile de fond mythologique se révèle cependant dans le titre de l'œuvre, qui fait référence à un phénix de la mythologie persane : un oiseau ayant survécu à la fin des temps et capable de ressusciter. L'une des histoires entourant cet oiseau mythologique raconte l’épopée d’un groupe d'oiseaux traversant sept vallées à la recherche d'un chef. À la fin, il ne reste que 30 oiseaux. Ceux-ci se rendent alors compte qu'ils sont eux-mêmes le chef qu'ils recherchent. Il s'agit d'un mythe sur la capacité à endurer l'adversité et à en ressortir avec une vision nouvelle.
Les dernières symphonies de Schubert
Jusqu'en 1818, Schubert fut particulièrement prolifique en tant que compositeur de symphonies : entre 1813 et 1818, il en acheva six. Par la suite, il ne termina que la grande symphonie en ut majeur. Toutes les autres restèrent incomplètes. Parmi celles-ci, on retrouve par exemple la célèbre Inachevée. La grande Neuvième Symphonie en do majeur offre un aperçu unique des qualités de composition du Schubert de la maturité. Schubert décéda à l'âge de 31 ans, un âge où son œuvre symphonique était évidemment en pleine construction. On a longtemps pensé qu'il s'agissait d'une composition datant de l'année de sa mort, mais il semblerait qu'il ait commencé à l’écrire dès 1825. Dans les années qui ont précédé et suivi, il travailla sur des symphonies qui restèrent inachevées. La première publique de l’œuvre n'eut lieu qu'en 1839 au Gewandhaus de Leipzig, sous la direction de Felix Mendelssohn, plus de dix ans après la mort de Schubert. Outre Mendelssohn, Robert Schumann joua également un rôle crucial dans la première exécution professionnelle de la symphonie. En effet, c'est lui qui trouva la partition et redécouvrit l'œuvre.
Thème d'ouverture au cor
Bien que l'œuvre s'ouvre sur un thème qui reviendra tout au long du premier mouvement, comme c'est le cas dans de nombreuses symphonies, la manière dont Schubert l'introduit est extraordinaire. Nous n'entendons que les cors dans les premières mesures, qui dévoilent un thème simple et délicat, dépourvu de tout accompagnement. La mélodie est ensuite transmise aux bois, puis à l'alto et au violoncelle, avant de s’étendre à l'ensemble de l'orchestre. Cette montée en puissance confère au thème une intensité remarquable, plus saisissante que si tout l'orchestre l'avait exposé dès le départ. La mélodie se dépose immédiatement au creux de l’oreille.
L'influence de Beethoven
Schubert assista à la création de la Neuvième Symphonie de Beethoven à Vienne en mai 1824. La dernière symphonie de Beethoven fut ressentie par les autres compositeurs comme un jalon, un point de référence et, en même temps, une remise en question du genre. Les proportions monumentales de Beethoven et l'introduction de solistes vocaux et de chœurs dans le genre symphonique étaient tellement inédites que Schubert, après avoir écouté la symphonie de Beethoven, déclara qu'il devait repenser l'avenir de son propre travail. Sa Neuvième symphonie découle d’ailleurs de cette expérience. Schubert omet le chœur et les solistes utilisés par Beethoven, mais conçoit une œuvre monumentale, alors que la plupart de ses symphonies précédentes étaient plus modestes. C'est donc de loin la plus longue symphonie de Schubert, ce qui lui a valu d’être surnommée « La Grande », soulignant sa différence avec une symphonie antérieure dans la même tonalité, la Sixième, qui ne dure qu'une demi-heure. Leur instrumentation est identique, à l'exception de la section des cuivres. Schubert opte pour trois trombones dans la Neuvième alors que cet instrument était encore totalement absent de la « petite » symphonie do majeur. Serait-ce une coïncidence que Beethoven ait opté pour le même nombre de trombones dans sa dernière symphonie ? Une citation du mouvement final de la Neuvième Symphonie de Beethoven se retrouve même dans celui de la Neuvième de Schubert : Beethoven, l’incontournable.
Eva Van Daele (traduit par Judith Hoorens)
Antwerp Symphony Orchestra
L’Antwerp Symphony Orchestra est l'orchestre symphonique de Flandre et de Belgique. Il prend ses quartiers dans la célèbre salle Reine Élisabeth d'Anvers. Dirigé par son chef principal Elim Chan, son chef honoraire Philippe Herreweghe et son chef émérite Jaap van Zweden, l'orchestre donne des concerts sur les plus grandes scènes du pays et à l'étranger. Grâce à ses propres séries de concerts au Concertgebouw de Bruges, au Muziekcentrum De Bijloke à Gand et à BOZAR à Bruxelles, l'orchestre occupe une position unique en Flandre. À l'étranger, l’Antwerp Symphony Orchestra est invité par les plus grandes salles de concert, et des tournées internationales de concerts à travers l'Europe et l'Asie sont régulièrement inscrites à son calendrier. L’Antwerp Symphony Orchestra enregistre régulièrement des disques pour des labels classiques renommés, consacrés au grand répertoire orchestral symphonique, à la musique belge et à la musique classique contemporaine.
Thomas Dausgaard
direction musicale
Le chef d'orchestre danois Thomas Dausgaard a été nommé premier chef invité de l'Orchestre symphonique et du Chœur de la RTVE et chef invité honoraire de l'Orchestre philharmonique de Copenhague, après avoir occupé avec succès le poste de chef d'orchestre principal de l'Orchestre symphonique écossais de la BBC (2016-2022). Il est chef lauréat de l'Orchestre de chambre suédois (chef principal 1997-2019), chef honoraire de l'Orchestre symphonique national danois (premier chef invité 2001-2004, chef principal 2004-2011) et chef honoraire de l'Orchestra della Toscana. Auparavant, il a été premier chef invité (2014-2019) et directeur musical (2019-2022) de l'Orchestre symphonique de Seattle. Il a été décoré de la croix de chevalier par la reine du Danemark et élu membre de l'Académie royale de musique de Suède. En tant que chef d'orchestre invité, Dausgaard a travaillé avec les orchestres les plus éminents, notamment le Gewandhausorchester Leipzig, l'Orchestre symphonique de Vienne et de la Radio bavaroise, le Rundfunk-Sinfonieorchester et le Konzerthausorchester Berlin, le Toronto Symphony, le Houston Symphony et le Bergen Philharmonic, avec lequel il a enregistré les symphonies de Bruckner pour le label BIS. Il s'est également produit avec les orchestres philharmoniques de New York, Los Angeles, Munich et Saint-Pétersbourg, l'Orchestre philharmonique de Radio France, les orchestres de Cleveland et Philadelphie, le London Symphony Orchestra, le Philharmonia Orchestra et l'Orchestre de chambre d'Europe, ainsi que régulièrement dans de prestigieux festivals à travers le monde.
Lucas en Arthur Jussen
piano
Lucas et Arthur Jussen sont l'un des duos de pianistes les plus demandés de notre époque. Au vu de leur brillante carrière internationale, les frères Jussen (nés en 1993 et 1996) sont considérés comme les ambassadeurs les plus connus de la musique classique aux Pays-Bas. Leur jeu énergique, presque symbiotique, leur grande finesse de son et leurs interprétations accrocheuses leur valent des critiques élogieuses de la part de la presse et du public. Leurs engagements précédents les ont amenés à jouer avec des orchestres tels que le Boston Symphony Orchestra, le Philadelphia Orchestra, le Concertgebouw Orchestra, le Budapest Festival Orchestra, le NDR Elbphilharmonie Orchester et l'Academy of St Martin in the Fields. L'Antwerp Symphony Orchestra a accueilli le duo pour des concerts réussis en 2019 et 2020. Ils ont collaboré avec de nombreux chefs d'orchestre de renom, notamment Christoph Eschenbach, Iván Fischer, Sir Neville Marriner, Andris Nelsons, Yannick Nezét-Séguin, Jukka-Pekka Saraste et Jaap van Zweden. Au cours de la saison 2024-2025, les frères Jussen seront artistes en résidence auprès de l'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. Les points forts de la nouvelle saison comprennent des concerts à Leipzig et une tournée européenne avec l'Orchestre du Gewandhaus. Lucas et Arthur sont sous contrat avec le label Deutsche Grammophon depuis 2010. Le dernier ajout à leur discographie est « Dutch Masters » (avril 2022), consacré à des œuvres de compositeurs néerlandais, en collaboration avec l'Orchestre philharmonique de la radio néerlandaise. Cet enregistrement a reçu un Edison Klassiek et le prix du public.
premier violon
Solenne Païdassi
Maria Kouznetsova
Christophe Mourguiart
Mona Verhas
Filipe Costa Raposo
Nana Hiraide
Yuko Kimura
Laie Lee
Mara Mikelsone
Natalia Tessak
Minori Yamato
Giannis Antonopoulos
Miguel del Pozo Sánchez
Geneviève Ernould
second violon
Orsolya Horvath
Miki Tsunoda
Liesbeth Kindt
Ilse Pasmans
Marjolijn Van der Jeught
Maartje van Eggelen
Frederic Van Hille
Ciska Vandelanotte
Hanneke Verbueken
Clara Pérez Campuzano
Isabelle Rowland
Zhazira Ukeyeva
viola
Sander Geerts
Ayako Ochi
Elaine Ng
Natalia Buga
Wu Di
Dino Dragovic
Marija Krumes
Krzysztof Kubala
Francisca Barata Feyo
Audinga Musteikytė
violoncelle
Raphael Bell
Marc Vossen
Olivier Robe
Dieter Schützhoff
Birgit Barrea
Diego Liberati
Maria Mudrova
Mikko Pablo
contrebasse
Ioan Baranga
Vlad Raţiu
Tadeusz Bohuszewicz
Julita Fasseva
Jeremiusz Trzaska
Andrei Mihai Jîjîie
flûte
Aldo Baerten
Peter Verhoyen
hautbois
Louis Baumann
Sébastien Vanlerberghe
clarinette
Nele Delafonteyne
Raül Verdú Sellés
basson
Oliver Engels
Tobias Knobloch
cor
Eliz Erkalp
Jean-Baptiste Humbert
trompette
Serge Rigaumont
Steven Verhaert
trombone
Daniel Quiles Cascant
Roel Avonds
Adrián Castro Capuz
timpani
Pieterjan Vranckx
percussion
Dámaso Escauriaza
harpe
Samia Bousbaïne
Bozar Maecenas
Prince et Princesse de Chimay • Barones Michèle Galle-Sioen • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter
Bozar Honorary Patrons
Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt
Bozar Patrons
Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Comte Gabriel Armand • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • Monsieur Tony Bernard • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman • Monsieur et Madame Jean Courtin • De heer en mevrouw Géry Daeninck • Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Monsieur Patrick Derom • Madame Louise Descamps • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Comte et Comtesse Bernard de Grunne • Madame Nathalie Guiot • De heer en mevrouw Philippe Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • De heer Xavier Hufkens • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandyoti • Monsieur et Madame Claude Kandyoti • Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Baron Andreas de Leenheer ✝ • Monsieur et Madame François Legein • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • De heer en mevrouw Thomas Leysen • Monsieur Bruno van Lierde • Madame Florence Lippens • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Jean-Pierre en Ine Mariën • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • Madame Luc Mikolajczak • De heer en mevrouw Frank Monstrey • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Famille Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Madame Jean Pelfrène-Piqueray • Madame Marie-Caroline Plaquet • Madame Lucia Recalde Langarica • Madame Hermine Rédélé-Siegrist • Monsieur Bernard Respaut • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur Grégoire Schöller • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Madame Gaëlle Siegrist-Mendelssohn • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • De heer en mevrouw Coen Teulings • Messieurs Oliver Toegemann et Bernard Slegten • Monsieur et Madame Philippe Tournay • Monsieur Jean-Christophe Troussel • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • Mevrouw Yung Shin Van Der Sype • Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • Monsieur et Madame Guy Viellevigne • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Goldschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Luc Willame • Monsieur Robert Willocx ✝ • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Monsieur et Madame Jacques Zucker • Zita, maison d'art et d'âme
Bozar Circle
Monsieur et Madame Paul Bosmans • Monsieur et Madame Paul De Groote • De heer Stefaan Sonck Thiebaut • Madame France Soubeyran • De heer en mevrouw Remi en Evelyne Van Den Broeck
Bozar Young Circle
Mademoiselle Floriana André • Docteur Amine Benyakoub • Mevrouw Sofie Bouckenooghe • Monsieur Matteo Cervi • Monsieur Rodolphe Dulait • Monsieur Avi Goldstein • Monsieur Rodolphe Dulait • Monsieur et Madame Melhan-Gam • Dokter Bram Peeters • Monsieur Lucas Van Molle • Monsieur et Madame Clément et Caroline Vey-Werny • Madame Cory Zhang