Amoureuse de la danse et du théâtre, j’ai fréquenté dès mon plus jeune âge divers lieux culturels, dont Bozar. Intriguée par le projet, j’ai voulu contribuer à la recherche de moyens différents de communication et de partage de l’art.
Pour moi, être Young Ambassador signifie littéralement encourager les jeunes à s’engager en faveur de la culture, en particulier des arts du spectacle tels que la danse, le théâtre, le slam, le rap, etc. Je considère mon rôle comme un lien et un encouragement, afin que le public se sente impliqué et inspiré par les émotions émanant des artistes sur scène.
Le spectacle doit d’abord se construire au sein de la communauté. Vous ne pouvez pas vous contenter de créer à l’extérieur et d’attendre que le public vienne à vous. Vous devez parler aux gens, parler d’eux et faire en sorte qu’ils se sentent concernés. Nous, les Young Ambassadors, jouons un rôle crucial de passerelle, en rendant les spectacles accessibles à un public plus large.
Cinq représentations qui m’ont marquée ? My Body, My Archive du chorégraphe congolais Faustin Linyekula, une exploration approfondie de l’héritage et du corps présentée à Bozar l’an dernier. Le spectacle Chikara en 2019, du collectif de danse bruxellois Ronin, également à Bozar. Vania d’Anton Tchekov en 2016, dans une mise en scène de Christophe Sermet. Some Like It Hot, la comédie musicale de Broadway, une expérience fascinante bien sûr, et le spectacle de danse de Blake David Melanin Migration: Brothers in Arms en 2023. En ce qui concerne les futurs projets de Bozar, je ne connais pas beaucoup d’œuvres spécifiques, mais j’ai hâte de voir ce que le programme nous réserve, d’autant que les thèmes proposés cette année sont intrigants. J’espère me rapprocher des artistes que nous promouvons et créer des liens plus étroits.
Mon message aux futurs Young Ambassadors : Aimez réellement la culture, trouvez un épanouissement personnel dans votre perception des choses, ayez de la considération et de l’amour pour l’art. Le tout n’est pas de découvrir la culture, il faut aussi la partager. Nous avons eu la chance de former un merveilleux groupe de six personnes. Nos échanges me tiennent à cœur et m’aident à comprendre ce qui fonctionne et ce que le public attend de nous.
Enfin, j’aime Bruxelles. Je rêve de plus de culture dans cette ville, pour représenter sa richesse et offrir plus d’espace aux différents arts. J’ai hâte de faire connaître Bruxelles à un public plus large. Qu’il s’agisse de la jeunesse ou de l’ancienne garde, chaque communauté mérite d’être représentée.