Brahms: Ein deutsches Requiem - Balthasar-Neumann-Chor und Orchester
20 Fév.'24
- 20:00
Salle Henry Le Bœuf
![](https://www.bozar.be/sites/default/files/styles/image_event_hero_mobile/public/efficy/images/2906436_balthasar_neumann_chor_credit_florence_grandidier.jpg?h=e845b32d&itok=Y3jfNrqX)
Johannes Brahms
1833-1897
Ein deutsches Requiem, nach Worten der heiligen Schrift, op. 45
(1857-1868)
- “Selig sind, die da Leid tragen”
- “Denn alles Fleisch, es ist wie Gras”
- “Herr, lehre doch mich”
- “Wie lieblich sind deine Wohnungen”
- “Ihr habt nun Traurigkeit”
- “Denn wir haben hie keine bleibende Statt”
- “Selig sind die Toten”
Concert sans pause
Durée : +/- 70’
La plus grande œuvre chorale de Brahms, Ein deutsches Requiem (Un requiem allemand, plus connu sous le nom abrégé de Requiem), pour soprano, baryton, chœur et orchestre, l’occupa – avec des interruptions – pendant plus de dix ans. Le second mouvement avait fait partie, à l’origine, d’un projet d’une symphonie en ré mineur (devenu le Concerto pour piano op. 15), et fut composé entre 1857 et 1859. Pendant l’automne 1861, Brahms arrangea le texte d’une cantate en quatre mouvements. La composition resta au stade préliminaire pendant quatre ans, jusqu’à ce que Brahms la reprenne après la mort de sa mère, en 1865. Les mouvements un, deux, trois, quatre, six et sept furent terminés en août 1866. Le cinquième mouvement fut composé en mai 1868.
Sous bien des aspects, le Requiem occupe une position unique parmi les œuvres de Brahms. La partition est non seulement la plus longue qu’il ait laissée, mais aussi l’une des plus précieuses. Malgré son grand attachement à l’art du passé, Brahms se tourne dans cette œuvre vers de nouveaux sentiers. Ceci se remarque immédiatement si l’on compare le texte du Requiem avec le texte traditionnel mis en musique par Mozart, Cherubini, Berlioz, Verdi et bien d’autres encore. La différence ne réside pas simplement dans le fait que ces compositeurs ont fidèlement adopté les mots latins de la liturgie catholique romaine tandis que Brahms a choisi ses propres textes dans la Bible allemande, mais plus essentiellement dans l’interprétation et le contenu que celui-ci propose. Le requiem en latin est une prière pour la paix des morts menacés par les horreurs du Jugement dernier ; le Requiem de Brahms, au contraire, apporte des paroles de consolation pour réconcilier les vivants avec l’idée de souffrance et de mort. Dans le texte liturgique, des phrases entières sont remplies de sombres menaces ; dans le Requiem de Brahms, chacune des sept parties se termine dans une gaieté confiante ou une tendre promesse. Dans l’œuvre de Brahms, le nom du Christ n’est pas mentionné une seule fois, à dessein. Bien que l’œuvre du Maître de Hambourg ait de profondes racines dans la foi chrétienne, elle est complètement éloignée du dogme au sens le plus étroit pour s’adresser à tous les croyants, quelle que soit leur confession.
La maîtrise formelle de Brahms est évidente dans cette œuvre. La plupart des sept mouvements du Requiem sont en trois parties, symétrie tripartite qui donne à l’œuvre son cachet particulier. Non seulement le premier et le dernier mouvements se correspondent l’un l’autre, mais aussi le second avec le sixième, le troisième avec le cinquième. Le point central est constitué par le gracieux quatrième mouvement qui, pour ainsi dire, constitue le doux ‘Trio’ du Requiem. La relation entre le premier et le septième mouvements est très clairement définie. Elle tient à l’harmonie des mots, mais encore davantage dans le fait que, vers la fin du septième mouvement, Brahms en revient imperceptiblement à la fin du premier. Le sixième mouvement répète à un niveau différent le contenu du deuxième : tandis que dans le second mouvement, l’étrange danse macabre du début fait place à un véritable hymne à la joie, le balancement lugubre et incertain qui ouvre le sixième mouvement débouche sur une vision de Jugement dernier (que Brahms a dépouillée de toutes ses horreurs), pour conclure par une double fugue, puissante et glorieuse comme celles de Haendel. Le troisième et le cinquième mouvements ont entre eux la même relation que la lamentation et la délivrance. Les deux morceaux commencent par des soli mais, tandis que le troisième mouvement, introduit par une voix d’homme, suggère la douleur et le désespoir pour ne puiser confiance et espoir dans la miséricorde divine qu’à la fin du mouvement, le cinquième mouvement, qui débute par une voix de femme, apporte dès l’entrée un climat de consolation maternelle. Le fait que Brahms ait reconnu la nécessité absolue d’ajouter un autre mouvement – le cinquième de la version actuelle –après avoir assisté à la première représentation de son Requiem (alors en six parties) dans la cathédrale de Brême, témoigne du profond sens de la forme qu’il possédait alors. Et il est caractéristique que le compositeur, si réservé dans tout ce qui avait trait aux sentiments personnels, n’ait pas commencé ce mouvement dédié à l’idéalisation du véritable amour maternel avant d’être parvenu à prendre une certaine distance vis-à-vis de la douloureuse expérience de la mort de sa propre mère.
Il est bien naturel que l’art contrapuntique, avec lequel Brahms s’était familiarisé en étudiant les maîtres anciens, s’exprime dans le Requiem. Plusieurs passages du second mouvement ainsi que la fugue construite sur un puissant point d’orgue à la fin du troisième mouvement et l’extraordinaire double-fugue du sixième mouvement, en témoignent. Brahms se révèle là où sa note personnelle, les sons vagues oscillant entre l’obscurité et la lumière ou encore la tendresse délicate, se fait valoir. La mélancolie émue et résignée du premier, du cinquième et du septième mouvements, la gaieté fantomatique du début du second mouvement et la douce transfiguration dans laquelle expire la joie triomphante de ce mouvement sont inégalables. Tout autre compositeur aurait catapulté les mots « Ewige Freude wird über ihrem Haupte sein » (« Une joie éternelle sera en eux »). Mais, peu après le fortissimo, Brahms plonge dans le piano, et même dans le pianissimo. Le bonheur suprême est pour lui une émotion silencieuse.
Archives de Bozar, d’après Karl Geiringer
I. Selig sind, die da Leid tragen
(Chœur)
Selig sind, die da Leid tragen,
denn sie sollen getröstet werden. (Matth. v. 4)
Die mit Tränen säen,
werden mit Freuden ernten.
Sie gehen hin und weinen
und tragen edlen Samen,
und kommen mit Freuden
und bringen ihre Garben. (Ps. CXXVI.5, 6)
II. Denn alles Fleisch, es ist wie Gras
(Chœur)
Denn alles Fleisch, es ist wie Gras
und alle Herrlichkeit des Menschen
wie des Grases Blumen.
Das Gras ist verdorret
und die Blume abgefallen. (I. Petr. I.24)
So seid nun geduldig, lieben Brüder,
bis auf die Zukunft des Herrn.
Siehe, ein Ackermann wartet
auf die köstliche Frucht der Erde
und ist geduldig darüber, bis er empfahe
den Morgenregen und Abendregen. (Jac. V.7)
So seid geduldig.
Denn alles Fleisch, es ist wie Gras
und alle Herrlichkeit des Menschen
wie des Grases Blumen.
Das Gras ist verdorret
und die Blume abgefallen.
Aber des Herrn Wort bleibet in Ewigkeit. (I Petr. I.25)
Die Erlöseten des Herrn werden wieder kommen,
und gen Zion kommen mit Jauchzen;
ewige Freude wird über ihrem Haupte sein;
Freude und Wonne werden sie ergreifen
und Schmerz und Seufzen wird weg müssen. (Is. XXXV.10)
Die Erlöseten des Herrn werden wieder kommen,
und gen Zion kommen mit Jauchzen;
ewige Freude wird über ihrem Haupte sein.
Ewige Freude.
III. Herr, lehre doch mich
(Chœur avec solo de baryton)
Herr, lehre doch mich,
daß ein Ende mit mir haben muß,
und mein Leben ein Ziel hat,
und ich davon muß.
Siehe, meine Tage sind
einer Hand breit vor dir,
und mein Leben ist wie nichts vor dir.
Herr, lehre doch mich,
daß ein Ende mit mir haben muß,
und mein Leben ein Ziel hat,
und ich davon muß.
Ach wie gar nichts sind alle Menschen,
die doch so sicher leben.
Sie gehen daher wie ein Schemen,
und machen ihnen viel vergebliche Unruhe;
sie sammeln und wissen nicht wer es kriegen wird.
Ach wie gar nichts sind alle Menschen,
die doch so sicher leben.
Nun Herr, wess soll ich mich trösten?
Ich hoffe auf dich. (Ps. XXXIX.5-8)
IV. Wie lieblich sind deine Wohnungen
(Chœur)
Wie lieblich sind deine Wohnungen, Herr Zebaoth!
Meine Seele verlanget und sehnet sich
nach den Vorhöfen des Herrn;
mein Leib und Seele freuen sich
in dem lebendigen Gott.
Wie lieblich sind deine Wohnungen, Herr Zebaoth!
Wohl denen, die in deinem Hause wohnen,
die loben dich immerdar.
Wie lieblich sind deine Wohnungen! (Ps. LXXXIV.2, 3, 5)
V. Ihr habt nun Traurigkeit
(Chœur avec solo de soprano)
Ihr habt nun Traurigkeit;
aber ich will euch wieder sehen
und euer Herz soll sich freuen
und eure Freude soll niemand von euch nehmen. (Joh. XVI.22)
Ich will euch trösten,
wie Einen seine Mutter tröstet. (Is. LXVI.13)
Sehet mich an:
Ich habe eine kleine Zeit Mühe und Arbeit gehabt
und habe großen Trost funden. (Sirach LI.35)
Ich will euch trösten,
wie Einen seine Mutter tröstet.
Ihr habt nun Traurigkeit;
aber ich will euch wieder sehen
und euer Herz soll sich freuen
und eure Freude soll niemand von euch nehmen.
Ich will euch trösten,
wie Einen seine Mutter tröstet.
Ich will euch wiedersehen,
Ich will euch trösten.
VI. Denn wir haben hie keine bleibende Statt
(Chœur avec solo de baryton)
Denn wir haben hie keine bleibende Statt,
sondern die zukünftige suchen wir. (Hebr. XIII.14)
Siehe, ich sage euch ein Geheimnis:
Wir werden nicht alle entschlafen,
wir werden aber alle verwandelt werden;
und dasselbige plötzlich, in einem Augenblick,
zu der Zeit der letzten Posaune.
Denn es wird die Posaune schallen,
und die Toten werden auferstehen unverweslich,
und wir werden verwandelt werden.
Dann wird erfüllet werden
das Wort, das geschrieben steht:
Der Tod ist verschlungen in den Sieg.
Tod, wo ist dein Stachel?
Hölle, wo ist dein Sieg? (I Kor. XV.51,52,54,55)
Herr, du bist würdig zu nehmen
Preis und Ehre und Kraft,
denn du hast alle Dinge geschaffen,
und durch deinen Willen haben sie
das Wesen und sind geschaffen. (Offenb. Joh. IV.11)
VII. Selig sind die Toten
(Chœur)
Selig sind die Toten,
die in dem Herrn sterben,
von nun an.
Ja, der Geist spricht,
daß sie ruhen von ihrer Arbeit;
denn ihre Werke folgen ihnen nach. (Offenb. Joh. XIV.13)
I.
Bénis soient ceux qui supportent le chagrin,
car ils seront réconfortés.
Ceux qui sèment dans les larmes
feront la moisson dans la joie.
Ils s'en vont et pleurent
et portent la semence noble,
et viennent avec joie
et apportent leurs gerbes.
II.
Car toute chair est comme l'herbe
et toute la gloire de l'homme
comme la fleur de l'herbe.
L'herbe se dessèche
et la fleur tombe.
Aussi soyez patients, chers frères,
jusqu'à l'arrivée du Seigneur.
Regardez, un cultivateur attend
les fruits délicieux de la terre
et est patient à ce sujet, jusqu'à ce qu'il ait reçu
la pluie du printemps et la pluie de l'automne.
Aussi soyez patients.
Car toute chair est comme l'herbe
et toute la gloire de l'homme
comme la fleur de l'herbe.
L'herbe se dessèche
et la fleur tombe.
Mais la parole du Seigneur demeure pour l'éternité.
Les libérés du Seigneur reviendront,
et vers Sion viendront avec des cris de joie :
une joie éternelle sera sur leurs têtes ;
La joie et le bonheur les saisiront
et le chagrin et les gémissements doivent s'éloigner.
Les libérés du Seigneur reviendront,
et vers Sion viendront avec des cris de joie :
une joie éternelle sera sur leurs têtes ;
une joie éternelle.
III.
Seigneur, apprends-moi pourtant
qu'une fin doit m'arriver,
et que ma vie a un terme
et que je dois le comprendre.
Regarde, mes jours sont
larges comme une main devant toi,
et ma vie est comme rien devant toi.
Seigneur, apprends-moi pourtant
qu'une fin doit m'arriver,
et que ma vie a un terme
et que je dois le comprendre.
Ah, comme rien sont tous les hommes,
mais si sûrs de vivre.
Ils passent comme une ombre,
et s'agitent dans une inquiétude vaine ;
ils accumulent et ne savent pas qui le recevra.
Ah, comme rien sont tous les hommes,
mais si sûrs de vivre.
Maintenant, Seigneur, comment puis-je me consoler ?
J'espère en toi.
IV.
Que tes demeures sont adorables, Seigneur Sabaoth !
Mon âme réclame et soupire
après le parvis du Seigneur ;
mon corps et mon âme se réjouissent
en le Dieu vivant.
Que tes demeures sont adorables, Seigneur Sabaoth !
Heureux sont ceux qui habitent dans ta maison,
ils te louent pour toujours.
Que tes demeures sont adorables !
V.
Vous avez maintenant du chagrin ;
mais je vous verrai à nouveau
et votre cœur se réjouira
et votre joie personne ne pourra vous la prendre.
Je vous consolerai
comme on est consolé par sa mère.
Regardez-moi :
Je n'ai eu qu'un peu de temps de peine et de travail
et j'ai trouvé un grand réconfort.
Je vous consolerai
comme on est consolé par sa mère.
Vous avez maintenant du chagrin ;
mais je vous verrai à nouveau
et votre cœur se réjouira
et votre joie personne ne pourra vous la prendre.
Je vous consolerai
comme on est consolé par sa mère.
Je vous verrai à nouveau,
je vous consolerai.
VI.
Car nous n'avons pas ici de cité permanente,
mais nous cherchons celle de l'avenir.
Regardez, je vous dis un mystère :
nous n'allons pas tous mourir,
mais nous serons tous transformés,
et soudain, en un clin d'œil,
au son du dernier trombone.
car le trombone résonnera,
et les morts ressusciteront imputrescibles,
et nous serons transformés.
Alors sera accomplie
la parole qui a été écrite :
la mort est engloutie dans la victoire.
Mort, où est ton aiguillon ?
Enfer, où est ta victoire ?
Seigneur, tu es digne de recevoir
louange, honneur et gloire,
car tu as créé toutes les choses,
et à travers ta volonté elles
existent et ont été créées.
VII.
Heureux sont les morts,
qui meurent dans le Seigneur,
dès maintenant.
Oui, dit l'esprit,
qu'ils se reposent de leur travail,
car leurs œuvres les suivront.
Thomas Hengelbrock
Direction musicale
Thomas Hengelbrock a fondé et dirige le Balthasar-Neumann-Ensemble. Il est également le chef principal du NDR Elbphilharmonie Orchester et chef associé de l’Orchestre de Paris. Auparavant, il a été le directeur artistique de la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen (1995- 1998), le directeur du Festival Feldkirch (2000-2006) et le directeur musical du Wiener Volksoper (2000-2003). Il maîtrise un répertoire qui s’étend de la musique du XVIIe siècle à la musique contemporaine. En janvier 2017, Thomas Hengelbrock a inauguré la nouvelle salle de concert de Hambourg, l’Elbphilharmonie, à la tête du NDR Elbphilharmonie Orchester. Auparavant, Hengelbrock s’est produit à la tête d’ensembles de renom tels que le Koninklijk Concertgebouworkest, le Wiener et le Münchner Philharmoniker, le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks et beaucoup d’autres. Il est régulièrement invité à l’Opéra de Paris, au Festspielhaus Baden-Baden, au Konzerthaus Dortmund et au Teatro Real Madrid. Il travaille en étroite collaboration avec des chanteurs et chanteuses tels que Plácido Domingo, Cecilia Bartoli, Anna Netrebko et Christian Gerhaher. En 2011, il a fait ses débuts dans Tannhäuser de Wagner au Festival de Bayreuth. Thomas Hengelbrock a reçu le prix musical Herbert von Karajan 2016 pour son engagement dans l’enseignement musical.
Eleanor Lyons
Soprano
La soprano australienne Eleanor Lyons a étudié au Conservatoire de musique de Sydney, à l'Académie Mariinsky des jeunes chanteurs d'opéra et au Royal Northern College of Music (Manchester). Elle a chanté dans des salles prestigieuses telles que le Gewandhaus Leipzig, le Musikverein Wien, le Concertgebouw Amsterdam et le Sydney Opera House Concert Hall. Elle a effectué une tournée européenne avec l'Orchestre des Champs-Élysées et a chanté les Vier letzte Lieder de Strauss avec Iván Fischer et l'Orchestre du Festival de Budapest. Cette saison, elle interprétera la Symphonie n° 2 de Mahler avec l'Orchestre philharmonique de Monte-Carlo et la Symphonie n° 2 de Mendelssohn avec le Wiener Symphoniker.
Domen Križaj
Baryton
Le baryton Domen Križaj a étudié la musique et la médecine dans sa Slovénie natale. Ses premiers succès au concours Neue Stimmen, au concours Ada Sari et au festival de Salzbourg l'ont finalement amené à choisir sa première passion. Il a ainsi obtenu une série de rôles prestigieux dans des opéras de renom : Marcello dans La Bohème, Ned Keene dans Peter Grimes ou, plus récemment, le comte dans Le nozze di Figaro. Il a ensuite donné des concerts avec la Camerata Salzburg, le Wiener Philharmoniker et le SWR Symphonieorchester. Actuellement, Križaj est attaché à l'Oper Frankfurt et participe pour la première fois à un projet avec le Balthasar-Neumann-Chor und -Orchester.
Balthasar-Neumann-Chor
Fondé en 1991 par Thomas Hengelbrock, le Balthasar-Neumann-Chor est un collectif de chanteurs dont chaque membre est amené à interpréter des parties solistes et à pouvoir s’intégrer au son d’ensemble. Aussi le chœur dispose-t-il d’un répertoire étendu, allant de la musique des XVIIe et XVIIIe siècles aux œuvres romantiques et contemporaines. Il intègre dans ses programmes traversés par une ligne dramaturgique des œuvres de compositeurs rarement exécutées, parmi lesquels Lotti, Steffani et Zelenka. Le Balthasar-Neumann-Chor se produit partout en Europe et sillonne également la Chine, le Mexique et les États-Unis. Outre ses activités avec son directeur artistique ou avec le Balthasar-Neumann-Orchester, le chœur a été sollicité maintes fois par d’autres chefs, dont Marcus Creed, András Schiff, René Jacobs et Christoph Prégardien. Il collabore également fréquemment avec Ivor Bolton, Olof Boman et Pablo Heras-Casado. Les membres du Balthasar-Neumann-Chor se produisent également dans des productions d’opéra à Baden-Baden.
Balthasar-Neumann-Orchester
En 1995, Thomas Hengelbrock réunit un groupe d’excellents musiciens dans le but de créer un nouvel orchestre dédié à l’interprétation de la musique sur base d’une pratique historiquement documentée. Qu’elles soient du domaine de la musique ancienne ou qu’elles appartiennent au répertoire moderne, les œuvres musicales sont toujours interprétées à l’aide d’une instrumentation historique tenant compte du contexte et de l’année de composition. Les interprétations d’opéras de Mozart, Bizet, Verdi ou Wagner dans leurs formes originelles ont toujours agréablement surpris la presse et le public. En 2013, Thomas Hengelbrock a présenté avec l’ensemble et le chœur un cycle de concerts exceptionnels de Parsifal de Wagner à Dortmund, Essen et Madrid. L’orchestre se produit régulièrement au Festspielhaus de Baden-Baden, à l’Opéra de Paris, au Teatro Real de Madrid, au Konzerthaus de Dortmund, à la Philharmonie Essen et aux Salzburger Festspiele.
Balthasar-Neumann-Chor
soprano
Anja Bittner
Annemei Blessing-Leyhausen
Alice Borciani
Julie Grutzka
Karin Gyllenhammar
Heike Heilmann
Santa Karnite
Constanze Liebert
Jennie Lomm
Cressida Sharp
Christine Süßmuth
Anna Terterjan
Aija Veismane
Anna Wierød
alto
Anne Bierwirth
Nanora Büttiker
Julie Comparini
Martina Gmeinder
Anna Greiling
Barbara Ostertag
Helena Poczykowska
Hanna Roos
Bettina Schaeffer
Mona Spägele
Jane Tiik
Ute Weitkämper
Dorothee Wohlgemuth
Johanna Zachhuber
ténor
Wolfgang Frisch-Catalano
Nils Giebelhausen
Jo Holzwarth
Thomas Köll
Manuel König
Bernd Lambauer
Mirko Ludwig
Hermann Oswald
Christian Rathgeber
Victor Schiering
Florian Schmitt
Masashi Tsuji
basse
Andrey Akhmetov
Ralf Ernst
Friedemann Klos
Christian Kotsis
Tobias Müller-Kopp
David Pichlmaier
Felix Rathgeber
Julian Redlin
Nicolas Ries
Tobias Schlierf
Raimonds Spogis
Ulfried Staber
Balthasar-Neumann-Orchester
premier violon
Pablo Hernán Benedì*
Boris Bachmann
Christiane Bruckmann-Hiller
Anna Maddalena Ghielmi**
David-Maria Gramse
Corinna Guthmann
Astrid Leutwyler
Gisela Müller
Jenny Peña Campo
Henry Tong
Anna Troxler
Verena Schoneweg
second violon
Andrea Rognoni*
Ulrike Engel
Ursula Kortschak
Svetlana Ramazanova
Maria Roca
Léna Ruisz
Guillermo Santonja**
Muhammedjan Sharipov
Leonie Trips
Sophie Williams
alto
Pablo de Pedro*
Donata Böcking
Osvaldo Enriquez Castro
Oscar Holch
Firmian Lermer
Mladen Somborac
Ana Dunne Sequí
Maria Angélica Perez Martín**
violoncelle
Luis Zorita*
Philipp Comploi
Martin Egidi
Iris Guémy
Rebecca Krieg
David Neuhaus**
Joseph Pritchard
contrebasse
Diego Zecharies*
Tommaso Bagnati
Nicola dal Maso
Margeritha Naldini
Enrique Rodríguez Yebra
flûte
Michael Schmidt-Casdorff
Ingo Nelken
piccolo
Giulia Barbini
hautbois
Hélène Mourot
Marc Bonastre Riu
clarinette
Florian Schüle
Sebastian Kürzl
basson
Hugo Rodriguez Arteaga
Angel Álvarez Lugo
contrebasson
Maurizio Barigione
cor
Ulrich Hübner
Gijs Laceulle
Steinar Granmo Nilsen
Renée Allen
trompette
Moritz Görg
Lukas Reiß
trombone
Matthias Weiß
Julian Huß
Patrick Flassig
tuba
Paul Schrank
timpani
Michael Juen
harpe
Gwyneth Wentink
Beate Loonstra
orgue
Michael Riedel
* Konzertmeister
** Boursier de l'Académie Balthasar Neumann
Bozar Maecenas
Prince et Princesse de Chimay • Barones Michèle Galle-Sioen • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter
Bozar Honorary Patrons
Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt
Bozar Patrons
Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • Monsieur Tony Bernard • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman • Monsieur et Madame Jean Courtin • De heer en mevrouw Géry Daeninck • Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Monsieur Patrick Derom • Madame Louise Descamps • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Comte et Comtesse Bernard de Grunne • Madame Nathalie Guiot • De heer en mevrouw Philippe Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • De heer Xavier Hufkens • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandyoti • Monsieur et Madame Claude Kandyoti • Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Baron Andreas de Leenheer ✝ • Monsieur et Madame François Legein • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • De heer en mevrouw Thomas Leysen • Monsieur Bruno van Lierde • Madame Florence Lippens • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Jean-Pierre en Ine Mariën • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • Madame Luc Mikolajczak • De heer en mevrouw Frank Monstrey • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Famille Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Madame Jean Pelfrène-Piqueray • Madame Marie-Caroline Plaquet • Madame Lucia Recalde Langarica • Madame Hermine Rédélé-Siegrist • Monsieur Bernard Respaut • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur Grégoire Schöller • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Madame Gaëlle Siegrist-Mendelssohn • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • De heer en mevrouw Coen Teulings • Messieurs Oliver Toegemann et Bernard Slegten • Monsieur et Madame Philippe Tournay • Monsieur Jean-Christophe Troussel • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • Mevrouw Yung Shin Van Der Sype • Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • Monsieur et Madame Guy Viellevigne • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Goldschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Robert Willocx ✝ • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Monsieur et Madame Jacques Zucker • Zita, maison d'art et d'âme
Bozar Circle
Monsieur et Madame Paul Bosmans • Monsieur et Madame Paul De Groote • De heer Stefaan Sonck Thiebaut • Madame France Soubeyran • De heer en mevrouw Remi en Evelyne Van Den Broeck
Bozar Young Circle
Mademoiselle Floriana André • Docteur Amine Benyakoub • Mevrouw Sofie Bouckenooghe • Monsieur Matteo Cervi • Monsieur Rodolphe Dulait • Monsieur et Madame Melhan-Gam • Monsieur et Madame Clément et Caroline Vey-Werny • Mademoiselle Cory Zhang