‘L'Échiquier du vent - Mohamed Reza Aslani’

27 Mars'22
- 19:00

Pleins feux sur l'Iran

Le film sera présenté par la fille du réalisateur, Gita Aslani Shahrestani, et suivi d'une séance de questions-réponses numérique avec le réalisateur. 

L'histoire de la redécouverte de ce film, qui a été projeté une seule fois avant d'être interdit, puis perdu pendant des décennies, est aussi intrigante que le scénario lui-même. Lorsque les enfants du réalisateur Mohammad Reza Aslani tombent sur une pile de bobines de film ornant la vitrine d'un bric-à-brac de Téhéran en 2014, ils sont stupéfaits de découvrir parmi elles une copie intacte du film. Une fois le film transporté clandestinement hors du pays jusqu'à Paris, le World Cinema Project de la Film Foundation, et la Cineteca di Bologna prennent sa restauration en charge.

Racontant l’histoire mystérieuse d’un meurtre, dans une ambiance d'époque à vous donner froid dans le dos, L'Échiquier du vent se déroule dans un manoir richement décoré, éclairé à la bougie, où les héritiers d'une fortune familiale se disputent le contrôle de la succession de leur matriarche récemment décédée. 

Le cinéaste et poète Mohammad Reza Aslani (1943, Iran) est surtout connu pour ses films expérimentaux et ses documentaires. Il a étudié la peinture à l'université de Téhéran et est diplômé de l'École technique de télévision et de cinéma. Aslani est également un poète renommé et il a été une figure influente de la poésie de la nouvelle vague iranienne. 

Le film sera précédé par le court-métrage The Crown Jewels of Iran de Ebrahim Golestan
Ce court métrage a été commandé par la Banque centrale d'Iran pour célébrer la collection des joyaux de la couronne appartenant à sa trésorerie. Golestan s'est attelé à la tâche et a créé cette œuvre visuellement époustouflante, mais en la transformant en un commentaire sur les vies mensongères et décadentes des rois passés. Bien entendu, le film n'a pas été apprécié par le régime du Shah et a été lourdement censuré. La Cineteca di Bologna a magnifiquement restauré l'œuvre, qui peut désormais être vue dans son état d’origine.

Ebrahim Golestan (1922, Iran) exerçait comme journaliste et romancier avant de se tourner vers le cinéma. Golestan a fondé son propre studio de cinéma en 1958 grâce à un prêt des compagnies pétrolières occidentales. Au lieu d'engager des professionnels, il a recherché de jeunes talents avec lesquels il a formé une équipe diversifiée. 


Dans le cadre du EU Project HerMaP – Heritage and Management Project Europe-Iran

Informations pratiques

Lieu

Studio

Rue Ravenstein 23 1000 BRUXELLES

Langue

  • Farsi
  • Sous-titres : Anglais

IRN, 1976, DCP, 100'

Tarifs

Standard

8

-26

6