‘Katharine Dain (remplace Nuria Rial) & Auryn Quartett’

Rares sont les œuvres alliant le sublime entrelacement des cordes avec la pureté d’une partie vocale. Pourtant plusieurs exemples démontrent la réussite d’une telle association. C’est le cas des œuvres sacrées au programme de ce concert. Dans son Salve Regina très mozartien, le jeune Felix Mendelssohn livre une écriture limpide et transparente. Composé en 1781, le Stabat Mater de Boccherini traduit avec expressivité la douleur qui traverse ce texte dont l’histoire regorge de mises en musique. L’Auryn Quartett et Katharine Dain rendront justice à ces deux pièces grâce à l’effectif intime de la musique de chambre. Le quatuor complète le programme avec une interprétation aux cordes de L’Art de la fugue : une manière délicate de magnifier la merveilleuse polyphonie de Bach.