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Orchestre des Champs-Elysées & Herreweghe

5 Dec.'24
- 20:00

Henry Le Boeuf Hall

Hanns Eisler (1898-1962) 
Gegen den Krieg, op. 51 (1936) 

Ludwig van Beethoven (1770-1827) 
Symphonie n° 9, op. 125 (1824) 

Durée : ca. 75 min.

Ce concert sera enregistré et diffusé le 18 décembre à 20h par Klara. 

Des petits clés:

  • Hanns Eisler utilise dans cette œuvre une série dodécaphonique, un élément du dodécaphonisme de Schoenberg. Cependant, il élabore cette série de manière à ce qu'elle reste aisément reconnaissable à l’oreille. 
  • En guise d'introduction, au début du quatrième mouvement, Beethoven récapitule les trois mouvements précédents et anticipe le célèbre thème de l'Ode à la joie qui suivra plus tard. Il résume ainsi l'ensemble de la symphonie en quelques instants fulgurants encadrés par un déchaînement orchestral. 
  • Dans le mouvement final, Beethoven opte pour une série de variations sur la mélodie qu'il a composée sur le texte de l'Ode à la joie. Celle-ci est suivie d'une mélodie contrastée sur les mots « Soyez enlacés ». Il atteint l'apothéose musicale en combinant les deux thèmes pour conférer un éclat supplémentaire au final déjà grandiose d'une symphonie d’une envergure inédite. 

Une musique porteuse de paix 

« La guerre, plus jamais. Nie wieder Krieg. No more war. » Cet appel, souvent lancé au lendemain d’un conflit armé, exprime l’espoir généralement déçu de mettre fin à la violence entre les nations. Moins de deux décennies après l’enfer de 1914-1918, qui devait être « la der des ders », éclatait déjà la Seconde Guerre mondiale. L’Allemand Hanns Eisler, ancien combattant de la Grande Guerre, étudia la composition auprès d’Arnold Schönberg. En 1936, il composa Gegen den Krieg (Contre la guerre), une œuvre chorale empreinte d'ironie et de révolte vis-à-vis de la guerre. 

Contemporains, Brecht et Eisler partageaient un engagement politique fort. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Eisler se tourna vers les idées communistes, tandis que Brecht adhérait à des convictions clairement marxistes. Les deux artistes estimaient essentiel que le public, au-delà du simple divertissement, soit amené à une réflexion critique par le biais de la musique et du théâtre. En 1933, leurs œuvres furent interdites par le régime nazi, les contraignant, comme de nombreux artistes juifs et dissidents, à se réfugier en Amérique. 

Sur le plan musical, Hanns Eisler opte dans Gegen den Krieg pour une recette éprouvée : un thème avec variations. Il construit ce thème selon la technique dodécaphonique développée par Schönberg, qui consiste à ne répéter une note qu’après avoir fait entendre chacune des douze notes. Cette méthode aboutit souvent à des mélodies erratiques et atonales, mais Eisler façonne le thème de manière à le rendre reconnaissable à l’oreille. Quelques tournures mélodiques récurrentes structurent également le chaos ambiant. Une atmosphère tendue se dégage, permettant au compositeur d’accentuer le ton aigri, ironique, et parfois même sarcastique du texte. 

L’intérêt de Ludwig van Beethoven pour les événements géopolitiques de son époque apparaît sans doute de façon la plus évidente dans le contexte de sa Troisième Symphonie, dite « Héroïque ». On raconte qu’il la dédia d’abord à Napoléon Bonaparte et à ses idéaux de citoyenneté, de liberté et d’égalité. Cependant, lorsque Napoléon se couronna empereur et commença à perpétrer de nombreux massacres au cours de ses campagnes militaires, il tomba du piédestal où Beethoven l’avait placé. 

En 1823, Beethoven composa sa dernière symphonie, la Neuvième, redéfinissant à jamais l’avenir de la symphonie. Il n’en augmenta pas seulement la durée (plus d’une heure) et l’effectif orchestral (du piccolo au contrebasson), mais il y ajouta aussi un chœur et quatre solistes vocaux. De cet ajout vocal découlait la présence de nombreux musiciens et chanteurs sur scène, et l’obtention d’un son plus large et plus varié. En outre, les voix permettaient d’apporter une signification concrète à l’œuvre. Au niveau textuel, Beethoven opta pour l’Ode à la joie de Friedrich Schiller, écrite en 1785 (quatre ans avant la Révolution française), qu’on peut lire comme un idéal de société où tous vivraient ensemble en paix et en égalité. 

La symphonie s'ouvre sur une impressionnante montée en puissance marquée par d'énormes contrastes opposant souvent les cordes aux vents. Ces contrastes sont également présents dans le deuxième mouvement, un Scherzo entraînant introduit par des timbales fermes, immédiatement suivies par une section extrêmement douce. Beethoven déstabilise régulièrement le caractère dansant de ce mouvement (dans les symphonies précédentes, le Scherzo prenait la forme d’un menuet) à l’aide de changements ludiques d'accentuation rythmique. Le troisième mouvement est un Adagio lent, doté d’une mélodie irrésistible, variée et orchestrée de diverses manières. 

Enfin, c’est dans l’incroyablement novateur mouvement final que Beethoven manifeste toutes ses qualités de pionnier. Après une explosion musicale dissonante qui semble presque effacer tout ce qui a précédé, il dévoile un récitatif instrumental. Avant même que les voix n'aient retenti pour la première fois, Beethoven fait ainsi entrer la dimension vocale dans la musique instrumentale. Ce récitatif est systématiquement interrompu par des réminiscences des trois premiers mouvements. Avec ces flashbacks musicaux, Beethoven se fait cinéaste avant la lettre. Lorsque le déchaînement musical reprend, un autre récitatif suit, mais cette fois-ci vraiment chanté : « Ô amis, pas de ces sons ». Avec théâtralité, on tourne le dos au désordre et à la violence pour laisser place au message unificateur du texte de Schiller. 

Klaas Coulembier (traduction : Judith Hoorens) 

Gegen den Krieg (Text: Bertolt Brecht )

Als der letzte Krieg vorüber war, 
gab es Sieger und Besiegte: 
Bei den Besiegten das nied’re Volk hungerte. 
Bei den Siegern hungerte das nied’re Volk auch. 

Die das Fleisch wegnehmen vom Tisch, 
lehren Zufriedenheit. 
Die, für die die Gaben bestimmt sind, 
verlangen Opfermut. 
Die Sattgefressenen sprechen zu den Hungrigen 
von großen Zeiten, die kommen werden. 

Die das Land in den Abgrund stürzen, 
nennen das Regieren zu schwer 
für den einfachen Mann.  

Wenn die Ob’ren vom Frieden sprechen, 
Mann auf der Straße, laß alle Hoffnung fahren. 
Wenn die Ob’ren Nichtangriffspakte schließen, 
kleiner Mann, mach dein Testament. 

Wenn der Krieg kommt, wird sich vieles vergrößern. 
Es wird größer werden der Reichtum der Herrschenden. 
Es wird größer werden: das Elend der Ausgebeuteten, 
der Hunger, die Ungerechtigkeit und Unterdrückung. 
Die werden größer werden. 

Auf der Mauer stand geschrieben: Sie wollen Krieg. 
Der es geschrieben hat, ist schon gefallen. 

Wenn die Ob’ren vom Frieden reden, 
weiß das gemeine Volk, daß es Krieg gibt. 
Wenn die Ob’ren den Krieg verfluchen, 
sind die Gestellungsbefehle schon ausgeschrieben. 

Wenn die Ob’ren von Ehre reden, 
weiß das gemeine Volk, daß es Krieg gibt. 
Wenn die Ob’ren uns Ruhm versprechen, 
sind die Gestellungsbefehle schon ausgeschrieben. 
Wenn sie reden von großen Zeiten, 
weiß das gemeine Volk, daß es Blut gibt. 
Wenn die Ob’ren von Opfern sprechen, 
so meinen sie unser Blut. 
 
Sie reden wieder von großen Zeiten, 
von Ehre, von Siegen. 
Marie, weine nicht. 
 
Wenn es zum Marschieren kommt: 
Euer Feind marschiert an der Spitze. 
Die Stimme, die euch kommandiert, 
ist die Stimme eures Feindes. 
Wer da vom Feind spricht, ist unser Feind. 
In der Schlacht habt ihr den Feind im Rücken. 
 
General, dein Tank ist ein starker Wagen. 
Er bricht Wälder nieder. 
Er zermalmt hundert Menschen. 
Aber er hat einen Fehler: 
Er braucht einen Fahrer. 
 
General, dein Bomberflugzeug ist stark. 
Es fliegt schneller als der Sturm 
und trägt mehr als ein Elefant. 
Aber es hat einen Fehler: 
Es braucht einen Monteur. 
 
General, der Mensch ist sehr brauchbar, 
er kann fliegen, er kann töten. 
Aber er hat einen Fehler: 
Er kann denken. 
 
Das Brot der Hungrigen ist aufgegessen. 
Das Fleisch kennt man nicht mehr. 
Der Schweiß des Volkes  
ist nutzlos vergossen. 
Aus den Schloten der Munitionsfabriken  
steigt Rauch. 
Dieser Krieg ist nicht unser Krieg. 

Contre la guerre (Texte: Bertolt Brecht )

À la fin de la dernière guerre il y eut 
Des vainqueurs et des vaincus: 
Chez les perdants, 
Le peuple pauvre eut faim. 
Chez les gagnants, 
Le peuple pauvre eut aussi faim.   

Ceux qui bâfrent la viande à leur table 
Connaissent la satiété. 
Ceux qui distribuent les cadeaux 
Exigent l'esprit de sacrifice. 

Les rassasiés parlent aux affamés 
Des temps meilleurs qui viendront. 
Ceux qui poussent le pays dans le gouffre, 
Prétendent que gouverner est trop difficile pour l'homme du commun.  

Si les puissants parlent de paix, 
Homme de la rue, abandonne tout espoir 
Si les puissants concluent des pactes de non-agression, 
Petit homme, fais ton testament. 

Avec la guerre, beaucoup de choses grandiront. 
Grandira la richesse des possédants. 
Grandira la misère des exploités, la faim, l'injustice et l'oppression. 
Tout cela grandira.   

Sur le mur était écrit : Ils veulent la guerre., 
Celui qui l'a écrit est déjà mort. 

Quand les puissants parlent de paix, 
Le petit peuple sait que c'est la guerre. 
Quand les puissants maudissent la guerre, 
Les ordres de mission sont déjà écrits.   

Quand les puissants parlent d'honneur, 
Le petit peuple sait que c'est la guerre. 
Si les puissants nous promettent la gloire, 
Les ordres de mission sont déjà écrits.   

S'ils parlent des temps meilleurs, 
Le petit peuple sait qu'il y aura du sang. 
Quand les puissants parlent de victimes, 
Ils désignent ainsi notre sang. 

Ils parlent à nouveau de temps meilleurs, 
De victoires et d'honneur, 
Marie, ne pleure pas.  

Quand on en vient à marcher : 
Votre ennemi marche au dessus de vous. 
La voix qui vous commande est la voix de votre ennemi. 
Celui-là qui parle d'ennemi est notre ennemi. 
Dans la bataille, l'ennemi se trouve dans votre dos.  

Général, ton tank est une puissante machine. 
Il abat des forêts. 
Il broie des centaines d'hommes. 
Mais dans sa conception, il y a une erreur : 
Il a besoin d'un conducteur.   

Général, ton bombardier est puissant 
Il vole plus rapidement que l'orage 
Et transporte plus qu'un éléphant. 
Mais dans sa conception, il y a une erreur : 
Il a besoin d'un monteur.   

Général, l'homme est très utile, 
Il peut voler, il peut tuer. 
Mais dans sa conception, il y a une erreur : 
Il peut penser.   

Le pain des affamés est terminé 
On ne connaît plus la viande. 
La sueur du peuple 
Est versée inutilement. 
Sortant des cheminées des usines d'armement 
S'élève la fumée .  

Cette guerre n'est pas notre guerre. 

Ode an die Freude (Text: Friedrich Schiller) 

O Freunde, nicht diese Töne! sondern lasst uns angenehmere anstimmen und freudenvollere! 

Freude, schöner Götterfunken, 
Tochter aus Elysium, 
Wir betreten feuertrunken, 
Himmlische, dein Heiligtum. 
Deine Zauber binden wieder, 
Was die Mode streng geteilt; 
Alle Menschen werden Brüder, 
Wo dein sanfter Flügel weilt.   

Wem der grosse Wurf gelungen, 
Eines Freundes Freund zu sein, 
Wer ein holdes Weib errungen, 
Mische seinen Jubel ein! 
Ja - wer auch nur eine Seele 
Sein nennt auf dem Erdenrund! 
Und wer’s nie gekonnt, der stehle 
Weinend sich aus diesem Bund!   

Freude trinken alle Wesen 
An den Brüsten der Natur, 
Alle Guten, alle Bösen 
Folgen ihrer Rosenspur. 
Küsse gab sie uns und Reben, 
Einen Freund, geprüft im Tod, 
Wollust ward dem Wurm gegeben, 
Und der Cherub steht vor Gott.   

Froh, wie seine Sonnen fliegen 
Durch des Himmels prächt’gen Plan, 
Laufet, Brüder, eure Bahn, 
Freudig wie ein Held sum Siegen. 

Seid umschlungen, Millionen! 
Diesen Kuss der ganzen Welt! 
Brüder - überm Sternenzelt 
Muss ein lieber Vater wohnen.   

Ihr stürzt nieder, Millionen, 
Ahnest du den Schöpfer, Welt, 
Such ihn überm Sternenzelt, 
Über Sternen muss er wohnen. 

Ode à la joie (Texte: Friedrich Schiller) 

Mes frères, cessons nos plaintes !
Qu’un cri joyeux élève aux cieux nos chants de fêtes et nos accords pieux ! 

Joie ! Joie ! Fille de l’Élysée, 
Flamme prise au front des dieux, 
Nous entrons l’âme enivrée 
Dans ton temple glorieux. 
Ton magique attrait resserre 
Quand la mode en vain détruit ; 
L’homme est pour tout homme un frère 
Où ton aile nous conduit.    

Si le ciel comblant ton âme, 
D’un ami t’a fait l’ami, 
S’il te donne un cœur de femme, 
Suis nos pas au seuil béni ! 
Viens, si tu n’aimas qu’une heure 
Qu’un seul être sous les cieux ! 
Vous que nul amour n’effleure, 
En pleurant, fuyez ces lieux !    
Bois la joie au bruit des chants, 
Tous, de roses, sa parure, 
Ont leur part, 
Bons et méchants. 
Elle a tout : raisins qu’on presse, 
Sûrs amis, baisers de feu, 
Donne au ver rampant l’ivresse, 
Et le chérubin voit Dieu.   

Fiers, tels les soleils d’or volent 
Sur le plan vermeil des cieux, 
Faites, frères, votre voie : 
Gais, tels vont combattre les héros emplis de gloire !    

Qu’ils s’enlacent tous les êtres ! 
Un baiser au monde entier ! 
Frères, au plus haut des cieux 
Doit régner un tendre père. 

Tous les êtres se prosternent ? 
Pressens-tu ce père, Monde ? 
Cherche alors le Créateur 
Au-dessus des cieux d’étoiles. 

Orchestre des Champs-Élysées

L'Orchestre des Champs-Élysées se consacre à l’interprétation, sur instruments d’époque, du répertoire allant de Haydn à Debussy. Sa création en 1991 est due à l’initiative commune d’Alain Durel, directeur du Théâtre des Champs-Élysées et de Philippe Herreweghe. L’Orchestre des Champs-Élysées a été plusieurs années en résidence au Théâtre des Champs-Élysées, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et s’est produit dans la plupart des grandes salles de concert : Musikverein de Vienne, Concertgebouw d’Amsterdam, Barbican Centre de Londres, Philharmonies de Munich, de Berlin et de Cologne, Alte Oper de Francfort, Gewandhaus de Leipzig, Lincoln Center de New York, Parco della Musica à Rome, auditoriums de Lucerne et de Dijon, etc. Il s’est également produit au Japon, en Corée, en Chine et en Australie. Il est placé sous la direction de Philippe Herreweghe, mais plusieurs chefs ont été invités à le diriger, parmi lesquels Louis Langrée, Daniel Harding, Christian Zacharias, Heinz Holliger, Christophe Coin ou René Jacobs. 

Le répertoire de l’Orchestre des Champs-Elysées s’est considérablement élargi au fil des années, couvrant aujourd’hui plus de 150 ans de musique. Les dernières saisons témoignent de cette évolution, donnant à la fois à entendre Mozart et Haydn mais aussi Dvořák, Brahms, Mahler, Ravel et Stravinsky. Sous l’impulsion de Philippe Herreweghe, l’orchestre poursuit sa riche collaboration artistique avec le Collegium Vocale Gent avec lequel il enregistre les plus grandes œuvres du répertoire. Les dernières parutions discographiques (Brahms Alt-Rhapsodie, Beethoven Missa Solemnis, Bruckner Te deum, Beethoven Christus am Ölberge) ont toutes été largement saluées par la critique internationale. 

Depuis 2014, l’Orchestre des Champs-Élysées développe une relation privilégiée avec le chef d’orchestre Louis Langrée à la fois pour l’opéra et la musique française : Pelléas et Mélisande (2014), La Mer (2016), Le Comte Ory (2017), Hamlet (2018), Fortunio (2019), La Valse / Boléro (2019 et 2020), Carmen et Saint-Saëns (2023). Certaines de ces productions ont fait l’objet de captation multi récompensées par la presse internationale (Hamlet et Fortunio). En 2024, l’Opéra-Comique invite l’orchestre pour une production Stravinsky/Ravel (L’Heure espagnole / Pulcinella). Les questions de transmission sont au cœur du projet de l’Orchestre des Champs-Élysées. Sur le territoire néo-aquitain l’orchestre contribue au projet du JOA (Jeune Orchestre de l’Abbaye) à Saintes, orchestre-école dédié à la spécialisation sur instruments d’époque. Parallèlement, il mène un vaste programme de sensibilisation à la musique auprès de lycéens avec le Chœur et Orchestre des Jeunes, en partenariat avec le Théâtre Auditorium de Poitiers. 

En 2024-2026, l’Orchestre des Champs-Élysées initie le programme européen NOE (Nouvelle Odyssée Européenne) autour d’académies Beethoven, en Italie et en Arménie.L’Orchestre des Champs-Élysées, associé au TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers et en résidence en Nouvelle Aquitaine, est subventionné par la DRAC Nouvelle-Aquitaine, la région Nouvelle-Aquitaine et la ville de Poitiers. L’Orchestre est également soutenu par le Centre National de la Musique, l’Institut Français et la SPEDIDAM (Société de Perception et de Distribution des Droits des Artistes-Interprètes) pour ses tournées à l’étranger. Il bénéficie également du soutien d’Europe Créative pour son programme de formation NOE. Il est membre fondateur de la FEVIS (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés). Il fait également parti du syndicat PROFEDIM (syndicat Professionnel des producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs indépendants de musique.)L’Orchestre des Champs-Élysées remercie son « Cercle des Amis » et son club d’entreprises « Contre-Champs ». 

Collegium Vocale Gent

choeur

Le Collegium Vocale Gent a été fondé en 1970 à l'initiative de Philippe Herreweghe et d'un groupe d'amis étudiants. L'ensemble a été l'un des premiers à appliquer à la musique vocale les nouvelles connaissances sur l'interprétation de la musique baroque. Son approche authentique, axée sur le texte et la rhétorique a créé un idiome sonore transparent qui a rendu l'ensemble mondialement célèbre en à peine quelques années et en a fait l'invité de toutes les grandes salles et de tous les festivals de musique en Europe, aux États-Unis, en Russie, en Amérique du Sud, en Asie et en Australie. Depuis 2017, l'ensemble organise son propre festival d'été en Toscane : Collegium Vocale Crete Senesi. 

Philippe Herreweghe

chef d'orchestre et directeur artistique

Philippe Herreweghe est né à Gand, où il combine ses études universitaires avec une formation musicale au conservatoire dans la classe de piano de Marcel Gazelle. À la même époque, il se lance dans la direction d'orchestre et fonde en 1970 le Collegium Vocale Gent. Rapidement, l'approche vivante, authentique et rhétorique de la musique baroque de Herreweghe est saluée et, en 1977, il fonde l'ensemble La Chapelle Royale à Paris, qui interprète la musique du Siècle d'or français. En 1991, il fonde l'Orchestre des Champs-Élysées, qui fait à nouveau briller le répertoire (pré)romantique sur des instruments d’époque.

Eleanor Lyons

soprano

La soprano australienne Eleanor Lyons a étudié au Conservatoire de musique de Sydney, à l'Académie Mariinsky des jeunes chanteurs d'opéra et au Royal Northern College of Music (Manchester). Elle a chanté dans des salles prestigieuses telles que le Gewandhaus Leipzig, le Musikverein Wien, le Concertgebouw Amsterdam et le Sydney Opera House Concert Hall. Elle a effectué une tournée européenne avec l'Orchestre des Champs-Élysées et a chanté les Vier letzte Lieder de Strauss avec Iván Fischer et l'Orchestre du Festival de Budapest. Cette saison, elle interprétera la Symphonie n° 2 de Mahler avec l'Orchestre philharmonique de Monte-Carlo et la Symphonie n° 2 de Mendelssohn avec le Wiener Symphoniker.

Sophie Harmsen

mezzo-soprano

La mezzo-soprano allemande Sophie Harmsen a étudié à l’université de Cape Town et en Allemagne avec Edith Wiens. Elle a partagé la scène avec des chefs d’orchestre tels qu’Iván Fischer, Daniel Harding, Thomas Hengelbrock, Manfred Honeck, Raphaël Pichon et Markus Stenz. Elle a été invitée aux festivals de Salzbourg, du Schleswig-Holstein et de Rheingau et a chanté comme soliste avec le Gewandhausorchester Leipzig, le SWR Symphonieorchester, l’Akademie für Alte Musik Berlin, le RIAS Kammerchor et l’Orchestre philharmonique d’Israël.

Ilker Arcayürek

ténor

Le ténor turc Ilker Arcayürek est actif en tant que chanteur d’opéra et de lieder, ainsi que dans un cadre concertant. De 2015 à 2018, Arcayürek a été membre de l'ensemble permanent du Staatstheater de Nuremberg, où il a notamment chanté le rôle de Rodolfo dans La Bohème et celui de Don Ottavio dans Don Giovanni. En concert, il s’est produit avec des orchestres tels que le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, le Tonkünstler-Orchester, le Tokyo Philharmonic, le Radio Philharmonic Orchestra et le Royal Philharmonic Orchestra. Auparavant, il a travaillé avec des chefs d’orchestre tels que Mariss Jansons, Ivor Bolton, Mirga Gražinytė-Tyla, Philippe Herreweghe, Mikhail Pletnev et Adam Fischer.  

Jarrett Ott

baryton

Le baryton américain Jarrett Ott, l'une des vingt-cinq « étoiles montantes » d'Opera News, mène une carrière internationale à l'âge de 37 ans. Au cours de la saison 24/25, Ott fera ses débuts au Metropolitan Opera dans le rôle d'Agrippa dans Antony and Cleopatra de John Adams et reprendra Samson de Rameau à l'Opéra Comique de Paris. Il se produira également dans le rôle du Conte dans Le nozze di Figaro au Teatro Regio di Torino et dans celui d'Énée dans Didon et Énée au Grand Théâtre de Genève sous la direction d'Emmanuelle Haïm. D'autres collaborations suivent avec Philippe Herreweghe et Raphaël Pichon. 

soprano 
Ulrike Barth 
Heleen Bongenaar 
Kaho Inoue  
Aisling Kenny 
Daniela Seixeira de Matos 
Malena Sanchez Napal 
Magdalena Podkoscielna  
Elisabeth Rapp  
Chiyuki Riem 
Edilsa Samanez 
Charlotte Schoeters 
Madeleine Treilhou   

alto 
Carla Babelegoto 
Montserrat Bertral 
Katerina Blitzkova 
Elisa Bonazzi 
Maite De Wit 
Sterre Decru 
Esther Fischer-Barnicol 
Gudrun Köllner 
Lucia Napoli 
Cécile Pilorger  
Marta Rodrigo Requena 
Matylda Stasto-Kotula    

ténor  
Malcolm Bennett 
Graham Cooper 
Owen Elsley 
Benedict Flinn 
Patrik Hornák 
Carlos Negrin Lopez 
Emanuele Petracco 
Thomas Phillips  
Joseph Taylor 
René Veen  
Piotr Windak  
Baltazar Zuniga    

basse 
Tobias Ay 
Erks Jan Dekker 
Philipp Kaven  
Kurt Lachmann  
Israel Martins Dos Reis 
Julián Millán Martinez  
Lucien Moissonier Benert  
Marek Opaska  
Giacomo Serra 
Bart Vandewege 
Jouke Wijmenga  
Samuel Wong  

cheffe de chœur 
Maria Van Nieukerken  

pianiste préparation solistes et choeur 
Anne Bertin-Hugault  

premier violon 
Alessandro Moccia 
Ilaria Cusano  
Giusy Adiletta 
Carlotta Conrado 
Asim Delibegovic 
Philippe Jegoux 
Marion Larigaudrie  
Hélène Maréchaux 
Enrico Tedde  
Sofya Vardanyan   

second violon 
Corrado Masoni 
Catherine Arnoux 
Diego Castelli 
Isabelle Claudet 
Silvia Congia 
Oleksandra Khmara 
Thérèse Kipfer 
Madelena Rollo 
Sebastiaan Van Vucht    

alto 
Catherine Puig 
Agathe Blondel 
Laurent Bruni 
Brigitte Clément 
Abraham Constatino 
Delphine Grimbert 
Ruwandra-Maria Mosor   

violoncelle 
Ageet Zweistra 
Andrea Pettinau 
Giulia Gillio 
Vincent Malgrange 
Hilary Metzger 
Harm-Jan Schwitters 
Hayk Sukiasyan    

contrebasse
Axel Bouchaux 
Baptiste Andrieu 
Damien Guffroy 
Miriam Shalinsky 
Massimo Tore   

flûte 
Georges Barthel 
Amélie Michel    

piccolo 
Giulia Barbini   

hautbois  
Emmanuel Laporte 
Taka Kitazato   

clarinette 
Álvaro Iborra  
Daniele Latini    

basson 
Julien Debordes  
Jean-Louis Fiat   

contrebasson  
Antoine Pecqueur 

cor 
Pierre-Antoine Tremblay 
Jean-Emmanuel Prou 
Nina Daigremont 
Frank Clarysse   

trompette
Alain De Rudder 
Steven Verhaert.   

trombone 
Harry Ries 
Guy Hanssen 
Wim Becu

timbales  
Martin Piechotta

percussions  
Pierre-olivier Schmitt  
Florie Fazio 
Hervé Trovel 

Tournée européenne sous le haut patronage de Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République française.

Concert sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Philippe de Belgique.

Initiative sous le haut patronage de Madame Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne.

Soutien : SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au Développement.

Bozar Maecenas

Prince et Princesse de Chimay • Barones Michèle Galle-Sioen • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter 

Bozar Honorary Patrons

Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt

Bozar Patrons

Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Comte Gabriel Armand • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • Monsieur Tony Bernard • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman • Monsieur et Madame Jean Courtin • De heer en mevrouw Géry Daeninck • Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Monsieur Patrick Derom • Madame Louise Descamps • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Comte et Comtesse Bernard de Grunne • Madame Nathalie Guiot • De heer en mevrouw Philippe Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • De heer Xavier Hufkens • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandyoti • Monsieur et Madame Claude Kandyoti •  Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Baron Andreas de Leenheer ✝ • Monsieur et Madame François Legein • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • De heer en mevrouw Thomas Leysen • Monsieur Bruno van Lierde • Madame Florence Lippens • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Jean-Pierre en Ine Mariën • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • Madame Luc Mikolajczak • De heer en mevrouw Frank Monstrey • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Famille Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Madame Jean Pelfrène-Piqueray • Madame Marie-Caroline Plaquet • Madame Lucia Recalde Langarica • Madame Hermine Rédélé-Siegrist • Monsieur Bernard Respaut • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur Grégoire Schöller • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Madame Gaëlle Siegrist-Mendelssohn • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • De heer en mevrouw Coen Teulings • Messieurs Oliver Toegemann et Bernard Slegten • Monsieur et Madame Philippe Tournay • Monsieur Jean-Christophe Troussel • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • Mevrouw Yung Shin Van Der Sype • Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • Monsieur et Madame Guy Viellevigne • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Goldschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Luc Willame • Monsieur Robert Willocx ✝ • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Monsieur et Madame Jacques Zucker • Zita, maison d'art et d'âme

Bozar Circle

Monsieur et Madame Paul Bosmans • Monsieur et Madame Paul De Groote • De heer Stefaan Sonck Thiebaut • Madame France Soubeyran • De heer en mevrouw Remi en Evelyne Van Den Broeck

Bozar Young Circle

Mademoiselle Floriana André • Docteur Amine Benyakoub • Mevrouw Sofie Bouckenooghe • Monsieur Matteo Cervi • Monsieur Rodolphe Dulait • Monsieur Avi Goldstein • Monsieur Rodolphe Dulait • Monsieur et Madame Melhan-Gam • Dokter Bram Peeters • Monsieur Lucas Van Molle • Monsieur et Madame Clément et Caroline Vey-Werny • Madame Cory Zhang

Et nos membres qui souhaitent rester anonymes.