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Bozar
Belgian National Orchestra

Belgian National Orchestra & Chen

21 June'24
- 20:00

Henry Le Boeuf Hall

György Ligeti (1923-2006) 

Concert Românesc (1951) 

  1. Andantino 
  2. Allegro vivace 
  3. Adagio ma non troppo 
  4. Molto vivace - Presto 

Piet Swerts (°1960) 

Sehnsucht – Fünf Stimmungsbilder nach Marie-Jo Lafontaine for cello and orchestra (2024) 

  1. Erwachen 
  2. Liebestraum 
  3. Leidenschaft 
  4. Urlicht 
  5. Schicksal 

 
pause

Ludwig van Beethoven (1770-1827) 

Symphony No. 5 in C minor, op. 67 (1807-8) 

  1. Allegro con brio 
  2. Andante con moto 
  3. Allegro 
  4. Allegro 

Le compositeur hongrois György Ligeti, comme ses compatriotes Bartók et Kodály, s'est particulièrement intéressé à la musique folklorique roumaine. Vers 1950, il étudia à l'Institut de folklore de Bucarest et participa à plusieurs tournées afin d'enregistrer les musiques folkloriques roumaines et hongroises. C’est sur base de certaines mélodies folkloriques ainsi recueillies que Ligeti a composé le Concerto roumain. Bien que cette composition de jeunesse, composée de quatre courts mouvements, trahisse assez peu le style moderniste ultérieur de Ligeti (et tende plutôt vers la musique de Bartók), certains sons dissonants provoquèrent les autorités à tel point que le Concerto roumain fut interdit après une seule répétition. 

Piet Swerts, originaire de Tongres, est un compositeur belge bien connu. Il a notamment écrit l'œuvre imposée du Concours Reine Elisabeth en 1993 : le concerto pour violon Zodiac. Ce concert sera l'occasion de découvrir en première mondiale son concerto pour violoncelle Sehnsucht, composé en 2021. Cinq photographies de Marie-Jo Lafontaine, artiste visuelle, photographe et vidéaste belge, ont inspiré cette nouvelle composition, qui sera interprétée par le violoncelliste chinois Yibai Chen (deuxième prix du concours Reine Elisabeth 2022). 

La Cinquième Symphonie de Beethoven est sans doute l’œuvre la plus célèbre de l’histoire de la musique classique. Le motif d’ouverture puissamment rythmé – trois notes courtes, une longue – aurait un jour été décrit par Beethoven comme « le destin frappant à la porte ». Contrairement à l’époque de la Grèce antique, le destin n’était plus, au siècle des Lumières, une force à laquelle on se soumettait aveuglément. Ainsi, en quatre mouvements, Beethoven se fraye un chemin de l’obscurité (premier mouvement en do mineur) à la lumière (mouvement final en do majeur). « Les Lumières, c’est ce qui libère l’Homme de la servitude dans laquelle il s’est placé », affirmait le philosophe allemand Emmanuel Kant. Les sinistres coups du destin du premier mouvement subissent diverses variations avant de revenir dans le final, dans une marche triomphale vers la lumière. 

C’est avec plusieurs œuvres de musique de chambre et le Concerto roumain (Concert românesc) que György Ligeti renoue avec sa créativité après une période de guerre infernale au cours de laquelle sa famille juive est presque entièrement exterminée. Ligeti lui-même est envoyé dans des camps de travail par les autorités hongroises en 1943 et doit interrompre ses études. En 1951, âgé de 28 ans, il rentre dans sa Transylvanie natale, en Roumanie, dans le prolongement de ses études à l'Institut de folklore de Budapest, au cours desquelles il avait transcrit des chansons folkloriques roumaines. Il a donc façonné son Concerto roumain en s’inspirant de ses études, ses voyages et ses souvenirs d'enfance. Ses mélodies folkloriques et ses rythmes étranges s'inscrivent parfaitement dans l'esprit de l'époque, le régime communiste de Staline encourageant de nouvelles compositions basées sur la musique folklorique. Pourtant, le concerto, avec son haut degré de dissonance, est interdit après la première répétition. Néanmoins, Ligeti reste fidèle aux traditions locales dans de nombreux domaines. Les cors naturels jouent dans la gamme harmonique naturelle parce qu'ils n'ont pas de pistons, tout comme les cors alpins des Carpates. Les oreilles du public de 1951 n’étaient pas habituées à cela. Les harmonies implosives n'étaient pas non plus une invention inédite de Ligeti, mais étaient typiques des rituels chamaniques des fermiers locaux. Ligeti se souvient : « Un jour, des musiciens sauvages munis d’un violon et d’une cornemuse ont envahi notre cour. L'un d'eux portait un masque avec des cornes qui, au lieu d'une bouche, possédait une sorte de bec. Enveloppé dans une cape en peau de chèvre, il ressemblait à un bouc démoniaque ». Enfin, dans un mouvement final entraînant, le compositeur rend hommage à la joie (ou à la folie) du village avec une fanfare de trompettes et un solo de violon. L'orchestre est en pleine effervescence et les fantômes de Transylvanie rejoignent la danse. (Guillaume De Grieve)

Sehnsucht est un concerto pour violoncelle en cinq mouvements du compositeur belge Piet Swerts. Il s’est inspiré de cinq panneaux photographiques de l'artiste visuelle Marie-Jo Lafontaine qui, comme le concerto pour violoncelle, ont été commandés par un collectionneur d'art anonyme en hommage à sa mère décédée. Sehnsucht se visite comme une exposition de peinture contemporaine, au fil des cinq panneaux photographiques qui symbolisent les différentes phases d’une vie. Un nouveau départ s'annonce dans Erwachen, un mouvement débordant d'enthousiasme et d'énergie vitale optimiste dans lequel le « thème maternel » résonne pour la première fois. Le deuxième mouvement, Liebestraum, est une ode à l'amour et à la vie. Cependant, dans Leidenschaft, le troisième mouvement en forme de toccata, le rêve amoureux est brisé et des danses folkloriques burlesques font leur apparition. Le quatrième mouvement, Urlicht, thématise les souffrances inattendues de la vie, en citant la Deuxième Symphonie de Mahler, tout dernier concert auquel la mère du collectionneur d'art avait assisté. L'ouverture de ce mouvement est le point culminant du concerto de Swerts : le « thème maternel » y prend une tournure nettement plus désespérée, presque hystérique. Le violoncelle réitère ce cri de désespoir puis plonge progressivement dans une certaine résignation. C'est alors qu'apparaissent soudain, dans un épais brouillard orchestral, les deux premiers accords du début de Urlicht de Mahler. Le dernier mouvement, Schicksal, commence par le son des cloches de la mort. Les cordes entament ensuite un adagio poignant et particulièrement intense, d'abord déchiré par le désespoir, la douleur et le chagrin, mais qui se transforme à la fin en une question pleine d'espoir. « Sehnsucht doit être écouté comme un roman passionné et obsédant de la vie dans lequel l'émotion humaine est centrale dans toute sa gloire, mais aussi dans son désespoir, sa tristesse, sa grandeur, sa passion, sa chaleur et son amour », affirme Piet Swerts. (Mien Bogaert)

Même si l'on aimerait associer la Cinquième Symphonie de Beethoven au destin, l'appellation « Symphonie du destin » est historiquement douteuse. Beethoven aurait dit un jour à son biographe Schindler : « So pocht das Schicksal an die Pforte » (Ainsi le destin frappe à la porte). La biographie de Schindler est toutefois à prendre avec des pincettes. De son côté, Czerny, élève de Beethoven, affirme que le compositeur se serait inspiré du cri d'un petit oiseau pour le célèbre motif d'ouverture. Si cela est vrai, il faudrait attribuer à ce motif un caractère plus léger et ludique que dramatique. Le pathos associé au motif est néanmoins difficile à nier. Beethoven écrit la pièce en do mineur, une tonalité qui évoque une atmosphère dramatique, et donne l'indication fortissimo dès la première mesure. Cependant, il ne faudrait pas transposer le caractère dramatique des premières mesures à l'ensemble de l'œuvre : ceci empêcherait de conserver le côté enjoué d'un cri d'oiseau, chose tout à fait possible dans certains passages, notamment la section centrale du premier mouvement. Le rythme du motif d'ouverture de la Cinquième (court-court-long) est réutilisé dans les troisième et quatrième mouvements, sans la mélodie originale. En d'autres termes, Beethoven a scindé les composantes mélodiques et rythmiques de son motif. En outre, il est remarquable de constater que Beethoven fait fi de certaines conventions du classicisme. L'un des moments les plus frappants est le passage où l’hautboïste se lance soudain une cadence entièrement en solo, comme s'il s’agissait d’un concerto pour hautbois. Dans le dernier mouvement, Beethoven continue de faire preuve d’une vision profondément personnelle de la tradition symphonique. Une sorte de jeu du chat et de la souris s'instaure entre l'orchestre et le public, l'accord final étant retardé à plusieurs reprises. Son arrivée reste imprévisible, même à la vingtième écoute. (d’après les archives Bozar, Yves Senden)

Lors de son concert annuel pour la Fête de la Musique, le Belgian National Orchestra, dirigé par Joshua Weilerstein, propose de vous faire (re)découvrir Ligeti et Beethoven – avec sa célébrissime Cinquième Symphonie – et s’associe à la première mondiale d’un nouveau concerto pour violoncelle de Piet Swerts. Une série de photographies de Marie-Jo Lafontaine ont inspiré sa nouvelle composition en cinq mouvements, intitulée Sehnsucht. Entretien avec ce compositeur belge aux innombrables facettes.

 

Dans quelle tradition vous inscrivez-vous en tant que compositeur ? Quels sont vos principaux « maîtres » ?

Dans ma jeunesse, mes maîtres étaient principalement Debussy et Beethoven. Plus tard, pendant mes études, j’ai découvert Bernstein et Lutosławski, un compositeur que j’ai d’ailleurs eu la chance de rencontrer. J’ai même fini par lui consacrer ma thèse et j’ai écrit une série de compositions dans son style dans les années 1980. Cependant, j’ai toujours essayé de garder mes distances avec l’avant-garde radicale. Dans les années 1990, j’ai composé mon premier opéra – Les liaisons dangereuses – sur une commande du Vlaamse Opera. L’influence de Debussy y était très perceptible. Et en 2012, j’ai finalement découvert la musique de film. Ce fut pour moi un véritable déclic, en ce sens que j’ai commencé à renouer avec la musique tonale. J’ai mis à profit ces dix dernières années pour développer mon propre style. J’utilise à présent des tonalités libres, étirées, tantôt d’inspiration traditionnelle, tantôt contemporaines, toujours accessibles, mais loin de tout cliché. J’attache également énormément d’importance à la forme, surtout après m’être récemment plongé dans l’étude approfondie de Beethoven, Bruckner et Mahler, des compositeurs qui y sont très attachés. Pour moi, composer, c’est construire une grande structure au départ de rien, avec un minimum de matériaux.

Votre répertoire est particulièrement étendu. En 2016, vous aviez déjà composé une œuvre pour orchestre sur une commande du Belgian National Orchestra – L’Apogée. En 1987, vous aviez également composé l’œuvre imposée pour le Concours Reine Elisabeth – Rotations, une pièce pour piano et orchestre –, de même qu’en 1993 (Zodiac, pour violon et orchestre).

C’est exact ! Sachez qu’à l’époque, les œuvres imposées ne faisaient pas l’objet d’une commande mais d’un concours de composition ouvert à tous. L’œuvre jugée la meilleure et satisfaisant à tous les critères était retenue pour le programme. En 2015, cette formule a malheureusement été abandonnée. Mais le Concours Reine Elisabeth a également connu des changements positifs, comme l’ajout d’une édition dédiée au violoncelle. En 2022, elle a été remportée par une jeune femme qui avait joué le concerto pour violoncelle de Lutosławski. C’est une des œuvres pour violoncelle les plus difficiles du XXe siècle, qui plus est peu accessible au public. Ce fut donc une consécration pour la musique de Lutosławski ! Et Yibai Chen, deuxième lauréat en 2022, jouera la première de mon concerto pour violoncelle.

Pourriez-vous nous en dire plus sur la genèse de votre concerto pour violoncelle ?

Il y a quelque temps déjà, j’avais été contacté par un collectionneur d’art anonyme qui avait été très impressionné par A Symphony of Trees, un oratorio que j’avais composé pour la ville d’Ypres pour les commémorations de la Première Guerre mondiale. En hommage à sa mère défunte, il avait commandé à l’artiste visuelle Marie-Jo Lafontaine une série de cinq tableaux photographiques. Il m’a ensuite demandé de lui écrire une œuvre inédite inspirée de ce travail – à la manière des « Tableaux d’une exposition » de Moussorgski en quelque sorte. Il avait d’abord songé à quelque chose s’apparentant à de la musique de chambre mais vu la thématique, je lui ai finalement proposé d’écrire un concerto pour violoncelle en cinq mouvements.

Chaque mouvement de votre concerto donne en quelque sorte la réplique à un des tableaux photographiques de Marie-Jo Lafontaine ?

Exactement. Les cinq panneaux illustrent en quelque sorte le roman de la vie de la mère défunte du commanditaire. Marie-Jo Lafontaine a utilisé des objets personnels de cette dame, qu’elle a intégrés dans des paysages minutieux qui entrent en dialogue avec des périodes précises de sa vie. Il y a notamment un paysage représentant le parc où elle aimait se prélasser. Les vêtements que Lafontaine a choisis avec le plus grand soin et le plus grand respect ont tous eu une signification particulière dans la vie de cette femme. Les quatrième et cinquième tableaux représentent la tenue qu’elle portait la toute dernière fois qu’elle a assisté à un concert, celui de la Deuxième Symphonie de Mahler. J’ai passé deux jours au Kunsthaus Lempertz, où j’ai eu l’occasion de voir ces compositions photographiques imposantes. J’y ai puisé l’inspiration nécessaire pour m’attaquer à mon concerto.

Comment avez-vous réussi à dégager une unité au départ de cette composition en cinq tableaux ?

Je n’avais pas en tête un concerto traditionnel. Je dirais qu’il s’agit plutôt de tableaux d’ambiance qui s’enchaînent de manière harmonieuse. J’ai emprunté à Moussorgski la « technique » qu’il avait utilisée pour son thème Promenade et choisi pour fil rouge un motif de quatre tons : E-G-D-A (mi, sol, ré, la), des lettres qu’on retrouve dans le prénom de la défunte : G-E-R(e)-mAine. Une tierce mineure, suivie d’une quinte « pure », avec une septième mineure à laquelle succède une quarte « pure ». Leur association à un accord de tierce mineure et majeure donne un thème principal très spécifique. Il fait le lien, à maints égards, entre les différents mouvements. Le premier mouvement, Erwachen, déborde d’une énergie vitale optimiste. Lui succède une ode à l’amour, que j’ai baptisée Liebestraum. Leidenschaft, le troisième mouvement, est le plus virtuose. De forme toccata, il convoque les tumultes de la vie. Cette femme, qui vient de perdre son mari, se retrouve finalement seule dans le quatrième mouvement intitulé Urlicht, à la fin duquel je cite la Deuxième Symphonie de Mahler. Le cinquième et dernier mouvement, Schicksal, sonne le glas. Les cordes se lancent ensuite dans un adagio poignant d’une intensité rare, d’abord déchiré par le désespoir, la douleur et le chagrin avant de déboucher, vers la fin du mouvement, sur une question empreinte d’espoir. Avec ce concerto pour violoncelle – sous-titré Sehnsucht – j’ai essayé de mettre en musique le roman poignant d’une vie passionnante, en exposant dans toute leur splendeur les émotions humaines – doutes, chagrin, gloire, passion, chaleur et amour.

Pourquoi avez-vous choisi un concerto pour violoncelle plutôt qu’un concerto pour violon par exemple ?

Le violoncelle et le violon sont finalement des instruments fort différents. En tant qu'instrument soliste, le violoncelle a un potentiel beaucoup plus vaste, en raison de sa plus grande tessiture et sa merveilleuse diversité. Cet instrument peut être à la fois incroyablement lyrique, incroyablement dramatique et incroyablement virtuose. Le violoncelle m’est aussi apparu comme le meilleur choix, en tant que symbole de la figure maternelle. Cette mère est constamment dans le dialogue, avec un partenaire amoureux, avec le monde qui l'entoure, avec la mort... Tout cela est exprimé par l'orchestre.

La lueur d’espoir que laisse entrevoir votre dernier mouvement contraste quelque peu avec la noirceur du cinquième tableau de Marie-Jo Lafontaine...

J'ai écrit cette œuvre pendant la crise sanitaire, et j’ai commencé à composer ce dernier mouvement à un moment très difficile sur le plan personnel. Le cinquième mouvement s’ouvre sur le son du glas qui fait imploser et anéantit tout ce qu’il y a eu avant, laissant un gigantesque trou noir. Ce thème est repris ensuite par le violoncelle. Musicalement, ce trou noir, cette vie sans espoir, est une impasse. Le retour à une triade harmonieuse s’impose pour en sortir et raviver l’intérêt. Cette vision s’est imposée à moi pendant que je composais, et j’y voyais aussi un lien avec ma vie à cette époque. À la suite d’un concours de circonstances, le dernier mouvement a énormément gagné en intensité. L’absence de passage de bravoure en fait bien sûr un mouvement très atypique. Les deux derniers mouvements doivent en fait être considérés comme une annexe qui vient se greffer aux trois premiers mouvements, qui suivent la structure classique d'un concerto. Il y a d'abord un réveil joyeux, puis un adagio affectueux et enfin un troisième mouvement virtuose et passionné. Alors qu'un concerto classique se termine normalement à ce moment-là, mon concerto expose également la souffrance et la mort, avant de s'achever sur un signe d'espoir.

par Mien Bogaert

Belgian National Orchestra

Fondé en 1936, le Belgian National Orchestra est en résidence permanente à Bozar. Depuis septembre 2022, l’orchestre est placé sous la direction du chef principal Antony Hermus ; Roberto González-Monjas en est le chef invité et Michael Schønwandt le chef associé. Le Belgian National Orchestra se produit aux côtés de solistes renommés tels que Hilary Hahn, Thomas Hampson, Leif Ove Andsnes, Víkingur Ólafsson, Sergey Khachatryan et Truls Mørk. Il s’intéresse à la nouvelle génération d’auditeurs et ne recule pas devant des projets novateurs tels que sa collaboration avec l’artiste pop-rock Ozark Henry ou récemment avec Stromae sur son dernier album Multitude. Le Belgian National Orchestra bénéficie du soutien du Tax Shelter du gouvernement fédéral belge, de la Loterie nationale et de Casa Kafka Pictures. 

Joshua Weilerstein

direction musicale

Au cours de son master en violon et direction d’orchestre au New England Conservatory, le chef d'orchestre américain Joshua Weilerstein (°1987) a remporté en 2009 à la fois le premier prix et le prix du public au Concours Malko à Copenhague. De 2012 à 2015, il a été chef assistant du New York Philharmonic, puis, de 2015 à 2021, il est devenu directeur artistique de l'Orchestre de Chambre de Lausanne. Cette saison, Joshua Weilerstein a commencé son mandat en tant que chef principal de l'Orchestre symphonique d'Aalborg au Danemark et, la saison prochaine, il assumera également le poste de directeur musical de l'Orchestre national de Lille. Avec un répertoire qui s'étend de la Renaissance à la musique contemporaine, Joshua Weilerstein combine un amour profond pour les chefs-d'œuvre canoniques, avec une passion pour la découverte des œuvres de compositeurs sous-représentés tels que Pavel Haas, William Grant Still, William Levi Dawson et Ethel Smyth. Il est également un fervent défenseur de la musique classique contemporaine et a créé des œuvres de Caroline Shaw, Jörg Widmann, Derrick Skye et Christopher Rouse, entre autres. 

Yibai Chen

cello

 Le violoncelliste chinois Yibai Chen (°2001) s'est installé à Berlin en 2017 pour étudier avec Danjulo Ishizaka à l'Universität der Künste. Il poursuit actuellement ses études avec Ishizaka à la Hochschule für Musik de Bâle. En 2018, Yibai Chen a remporté le Troisième Prix au 10e Concours Lutosławski (Varsovie) et le Deuxième Prix au 60e Concours Enesco (Bucarest), ainsi que le Cinquième Prix au 16e Concours Tchaïkovski (Saint-Pétersbourg) en juin 2019. Son dernier exploit a été de remporter le Deuxième prix du 2e Concours Reine Elisabeth pour violoncelle (Bruxelles) en juin 2022. Depuis 2018, Yibai Chen se produit sur de nombreuses scènes internationales. L'instrument sur lequel il joue est un violoncelle de Joseph Guadagnini (ca. 1780-1800), qui lui a été prêté par la fondation allemande "Deutsche Stiftung Musikleben" de Hambourg. Après le Concours Reine Elisabeth en 2022, Yibai Chen a effectué une tournée en Belgique avec le Belgian National Orchestra avec les Variations Rococo de Tchaïkovski. Il a également réalisé une récente tournée en Chine avec le pianiste Boyang Shi et une tournée en Corée avec la violoncelliste Hayoung Choi et le pianiste belge Liebrecht Vanbeckevoort. 

Piet Swerts

compositeur

Compositeur, chef d'orchestre et pianiste, Piet Swerts (°1960, Tongres) a étudié à l'institut Lemmens de Louvain. Il a consacré sa thèse de doctorat à une étude comparative des techniques de composition de la Missa L’homme armé du XVe siècle et d’œuvres contemporaines construites autour de la même mélodie. De 1985 à 2005, il a été chef d’orchestre de l'Ensemble Nieuwe Muziek de l'Institut Lemmens. Piet Swerts se définit comme un compositeur autodidacte malgré le rôle important dans sa formation de ses cours auprès de Vladimir Kotonsky et Witold Lutosławski en Pologne durant l'été 1981. La création en 1996 d’un opéra monumental – Les liaisons dangereuses – au Vlaamse Opera a été un temps fort de sa carrière. En 2006, il a composé Kotekan, l’œuvre imposée de la finale du Concours international Adolphe Sax. Piet Swerts a fait ses débuts en tant que compositeur de musique de films en 2012 avec la bande originale d'Atlantic du réalisateur néerlandais Jan-Willem Van Ewijk. En 2017, son oratorio A Symphony of Trees a été créé à Ypres. Ses compositions ont été couronnées de nombreux prix. Deux de ses œuvres lui ont permis de remporter à deux reprises le Grand Prix International Reine Elisabeth de Composition, en 1987 et en 1993. 

Bozar Maecenas

Prince et Princesse de Chimay • Barones Michèle Galle-Sioen • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter 

Bozar Honorary Patrons

Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt

Bozar Patrons

Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Comte Gabriel Armand • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • Monsieur Tony Bernard • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman • Monsieur et Madame Jean Courtin • De heer en mevrouw Géry Daeninck • Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Monsieur Patrick Derom • Madame Louise Descamps • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Comte et Comtesse Bernard de Grunne • Madame Nathalie Guiot • De heer en mevrouw Philippe Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • De heer Xavier Hufkens • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandyoti • Monsieur et Madame Claude Kandyoti •  Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Baron Andreas de Leenheer ✝ • Monsieur et Madame François Legein • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • De heer en mevrouw Thomas Leysen • Monsieur Bruno van Lierde • Madame Florence Lippens • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Jean-Pierre en Ine Mariën • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • Madame Luc Mikolajczak • De heer en mevrouw Frank Monstrey • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Famille Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Madame Jean Pelfrène-Piqueray • Madame Marie-Caroline Plaquet • Madame Lucia Recalde Langarica • Madame Hermine Rédélé-Siegrist • Monsieur Bernard Respaut • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur Grégoire Schöller • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Madame Gaëlle Siegrist-Mendelssohn • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • De heer en mevrouw Coen Teulings • Messieurs Oliver Toegemann et Bernard Slegten • Monsieur et Madame Philippe Tournay • Monsieur Jean-Christophe Troussel • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • Mevrouw Yung Shin Van Der Sype • Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • Monsieur et Madame Guy Viellevigne • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Goldschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Luc Willame • Monsieur Robert Willocx ✝ • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Monsieur et Madame Jacques Zucker • Zita, maison d'art et d'âme

Bozar Circle

Monsieur et Madame Paul Bosmans • Monsieur et Madame Paul De Groote • De heer Stefaan Sonck Thiebaut • Madame France Soubeyran • De heer en mevrouw Remi en Evelyne Van Den Broeck

Bozar Young Circle

Mademoiselle Floriana André • Docteur Amine Benyakoub • Mevrouw Sofie Bouckenooghe • Monsieur Matteo Cervi • Monsieur Rodolphe Dulait • Monsieur Avi Goldstein • Monsieur Rodolphe Dulait • Monsieur et Madame Melhan-Gam • Dokter Bram Peeters • Monsieur Lucas Van Molle • Monsieur et Madame Clément et Caroline Vey-Werny • Madame Cory Zhang

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