Antwerp Symphony Orchestra, Emelyanychev & Tetzlaff
11 Jan.'25
- 20:00
Salle Henry Le Bœuf

Modest Mussorgsky (1839-1881)
Une nuit sur le Mont chauve (1867)
Karol Szymanowski (1882-1937)
Concerto pour violon et orchestre n° 1, op. 35 (1916)
Pjotr Tsjaikovski (1840-1893)
Symphonie n° 6, op. 74, "Pathétique" (1893)
Moussorgski, Une nuit sur le mont Chauve
De nombreuses ébauches ont précédé la création d’Une nuit sur le mont Chauve, l’une des œuvres orchestrales les plus célèbres de Moussorgski. En effet, le compositeur s’attelait depuis plusieurs années à donner forme à ce cauchemar orchestral. Dès 1860, le compositeur avait conçu le projet d’écrire un opéra sur la Nuit de la Saint-Jean, la nouvelle obsédante de Nikolaï Gogol. Peu de temps après, il rejeta l’ébauche de cette composition et opta pour Les Sorcières, une pièce de théâtre du Baron Mengden. Moussorgski voulait manifestement s’attaquer à quelque chose de sinistre : les deux sources (la nouvelle et la pièce) traitent d’un sabbat de sorcières.
En 1867, dans une lettre, Moussorgski fit savoir à son ami Nikolaï Rimski-Korsakov qu’il avait achevé un poème symphonique intitulé Une nuit sur le mont Chauve. L’œuvre orchestrale est une traduction symphonique d’une réunion de sorcières, au cours de laquelle « les sorcières bavardent et font des farces obscènes en attendant leur maître, Satan. À son arrivée, elles se disposent en cercle autour de son trône, sur lequel il est assis sous la forme d’une chèvre, et chantent les louanges de leur maître. Si Satan est suffisamment enthousiasmé par l’adoration des sorcières, il ordonne le début du sabbat et choisit alors les sorcières qu’il trouve attirantes pour le satisfaire ». L’œuvre orchestrale était sans aucun doute basée sur les ébauches de ses deux projets d’opéra inachevés. « Que les choses soient bien claires », écrira plus tard Moussorgski, « je ne réécrirai jamais cette œuvre. Tous les défauts de cette composition resteront tels quels ». Moussorgski en était très fier, estimant surtout que son « caractère russe et original » était une grande réussite : « cette œuvre orchestrale est totalement dépourvue de sérieux et de routine germaniques. Elle est née sur le sol russe et a poussé à partir de semences russes ».
Lorsque son mentor Balakirev rejeta la partition, critiquant son « écriture défectueuse », Une nuit sur le mont Chauve atterrit dans le tiroir du bureau de Moussorgski. Bien que le compositeur ne cessât de réviser la partition tout au long de sa vie, il ne parvint jamais à la finaliser. À sa mort en 1881, l’œuvre n’avait toujours pas jouée. Rimski-Korsakov tenta de sauver la partition chaotique en créant une version finale de cette composition. Au lieu de revenir à l’œuvre originale telle qu’elle avait été présentée à Balakirev, Rimski-Korsakov en proposa une version alternative. Il réarrangea le matériel thématique, coupa des passages, repensa l’orchestration et rendit l’ensemble plus transparent. Sa « recomposition » de la partition originale aux teintes sombres de Moussorgski est encore aujourd’hui la version la plus jouée.
Tom Janssens
Szymanowski, Concerto pour violon et orchestre n°1
Le premier concerto pour violon de Karol Szymanowski fut dédié à l'instrumentiste prodige Pavel Kochanski qui le donna en création à Saint-Pétersbourg en 1917. La collaboration entre les deux musiciens fut d'une importance capitale: il en résulta une nouvelle conception du violon en tant qu'instrument concertant, à l'instar de Mythes (1915) où le violon se voit véritablement nourri d'un nouveau mode d'expression. Comme dans Mythes, la virtuosité du Concerto n°1 est sublimée par la poésie intime de l'expression, celle-là même que nous retrouvons chez Sibelius et Mendelssohn.
Il n'y a rien de "terrestre" dans le concerto de Szymanowski, et les premières mesures le prouvent d'emblée: leurs notes fusent et s'éparpillent en étincelles sonores, toujours bitonales, dansent et papillonnent, suggérant des comparaisons infinies, musicales et poétiques. La source du concerto est d'ailleurs littéraire: un poème de Tadeusz Micinski intitulé Nuit de Mai, qui offre un mélange d'éléments mythologiques et panthéistes.
Les oiseaux jouent un grand rôle dans cette description imaginaire - on trouve aussi dans le Concerto quelques accents précurseurs du monde nocturne de Bartok et de Messiaen -, le chant d'oiseaux comme symbole de l'innocence mystique et du désir ardent, chez l'homme, d'un paradis au-delà de la conscience. Chez Szymanowski, les pépiements, les battements d'ailes, la vivacité de certains traits, au début, ne sont que des variations très élaborées sur ce thème.
Après sa première audition à Varsovie, le compositeur déclara à Kochanski que l'oeuvre avait dépassé toutes ses espérances: "la sonorité est tellement magique que l'auditoire en est resté pétrifié. Le violon qui recouvre tout, continuellement...". Tout là-haut, dans une extase perpétuelle, désincarnée, la voix continue son solo; les notes brillent et scintillent à travers une lumière surnaturelle. On ne nous laisse jamais d'oublier que le protagoniste principal, c'est Pan-Dyonisos - références permanentes chez Szymanowski - même si, au milieu de cette exaltation dominante, quelques accents plus sombres tentent par moments de percer.
d'après Christopher Palmer
Tchaïkovski, Symphonie n° 6 en si mineur, opus 74, « Pathétique »
Petite histoire
Le 28 octobre 1893, Piotr Ilitch Tchaïkovski dirigea sa sixième et dernière symphonie à Saint-Pétersbourg. Il mourut dix jours plus tard. Son décès soudain généra beaucoup de mystère et de rumeurs autour de sa dernière œuvre achevée : l’image romantique typique du compositeur émotionnellement troublé ne voulant plus se plier aux exigences et aux attentes d’autrui gagne ici du terrain. La rumeur du prétendu suicide de Tchaïkovski, peut-être même forcé en raison de son orientation, persiste obstinément face à la cause officielle et plus prosaïque de sa mort (le choléra après avoir bu un verre d’eau non bouillie), et jette une lumière entièrement nouvelle sur sa Sixième Symphonie. Le titre « Pathétique » que Tchaïkovski donna lui-même à l’œuvre semble être un choix judicieux dans ce contexte.
Occident ou Russie ?
Le statut de compositeur de Tchaïkovski était entouré d’ambiguïté. D’une part, il était considéré comme trop occidental en Russie, et d’autre part, sa musique était trop russe pour être vraiment occidentale. L’approche orchestrale plus intellectuelle de ses contemporains principalement allemands, tels que Wagner et Brahms, lui semblait éloignée, mais le style dense et plutôt folklorique de ses contemporains russes ne lui plaisait pas non plus. Comme c’est le cas de la plupart de ses contemporains du XIXe siècle, les œuvres symphoniques constituent le centre de gravité de l’œuvre de Tchaïkovski : outre ses six symphonies, il écrivit de célèbres musiques de ballet, quelques poèmes symphoniques, des concertos et une douzaine d’opéras. Dans ces genres, et contrairement à nombre de ses contemporains, Tchaïkovski composa dans un style assez classique à la Mozart et Mendelssohn. Ce qui est typiquement russe, c’est la grande attention qu’il portait à l’atmosphère orchestrale et à la volupté de ses mélodies. Bien que Tchaïkovski ait toujours lutté contre son image de compositeur « à part » son vivant, cette singularité s’avéra plus tard être sa plus grande réussite.
Extinction pathétique
Comme le suggère son titre « Pathétique », la Sixième Symphonie de Tchaïkovski est une œuvre profondément sensible, voire carrément mélancolique. Des passages orchestraux violents alternent avec des moments de grande intimité. Le premier mouvement s’ouvre dans un voile mystérieux confié aux cordes graves. Après cette lente introduction, l’œuvre atteint son apogée dans un grand crescendo, tant en intensité sonore que musicale. À quelques endroits, le compositeur laisse la place à de courts solos aux bois, qui présentent la mélodie principale dans toute sa pureté. Le deuxième mouvement est peut-être la partie la plus célèbre de la symphonie. Sa métrique temporelle complexe et inhabituelle en cinq temps évoque une valse perturbée, mais malgré cette irrégularité, la mélodie est d’un naturel rare. L’irrésistible mélodie principale, avec son indéniable soupçon de mélancolie russe, forme le cœur émotionnel de la symphonie. Le troisième mouvement de la Sixième Symphonie possède quant à lui l’allure d’un finale. Les explosions orageuses au tempo martial et la violence orchestrale qui s’empare de l’auditeur font généralement éclater le public en applaudissements après ce troisième mouvement, contrairement aux règles implicites. Le quatrième mouvement qui suit est un silence poignant après la tempête. Dans un Adagio prolongé, Tchaïkovski tire doucement la double barre de mesure après un long pianissimo dans les cordes graves, qui rappelle l’ouverture de la symphonie. Étant donné que Tchaïkovski avait clôturé ses quatrième et cinquième symphonies de manière triomphale, sa sixième symphonie donne en quelque sorte l’impression d’être inachevée. Ainsi, la musique se fait la métaphore de la vie troublée du compositeur.
Arne Herman
Maxim Emelyanychev
chef d'orchestre
Né en 1988, Maxim Emelyanychev est un des jeunes chefs d’orchestre les plus doués de sa génération. Il s’est formé à la direction dans la classe de Gennady Rozhdestvensky au Conservatoire Tchaïkovski à Moscou, et y a étudié le pianoforte et le clavecin auprès de Maria Uspenskaya. Il a remporté de nombreuses récompenses lors de concours internationaux : Concours Hans Bülow à Meiningen (piano), Concours Musica Antica à Bruges (clavecin), Concours Volkonsky à Moscou (clavecin). Maxim Emelyanychev a dirigé des orchestres baroques tels que le Musica Aeterna Ensemble, il Pomo d’Oro (dont il est le Chef principal), son propre ensemble Veritas, mais aussi des orchestres symphoniques, dont le National Philharmonic of Russia. En novembre 2019, alors que débute son mandat de Chef principal auprès du Scottish Chamber Orchestra, l’orchestre prolonge son contrat jusqu’en 2025, le soir même de leur premier concert. En 2018 et 2022, il a déjà fait des passages à succès avec Antwerp Symphony Orchestra.
Christian Tetzlaff
violon
Christian Tetzlaff est un des solistes les plus demandés de sa génération. Excellant dans les grands concertos, il vit une passion profonde pour le répertoire contemporain et a notamment exécuté la partie soliste du Concerto pour violon de Jörg Widmann en 2013. Il se produit aux côtés d’orchestres prestigieux tels que le London Symphony Orchestra et le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin et a donné des récitals dans des salles importantes telles que le Wigmore Hall, la Salle Pierre Boulez et le Théâtre des Champs-Élysées. Outre dans le répertoire de soliste, il est actif en musique de chambre, et a fondé le Tetzlaff Quartett en 2014 avec lequel il se produit dans le monde entier.
Antwerp Symphony Orchestra
L’Antwerp Symphony Orchestra est l'orchestre symphonique de Flandre et de Belgique. Il prend ses quartiers dans la célèbre salle Reine Élisabeth d'Anvers. Dirigé par son chef principal Elim Chan, son chef honoraire Philippe Herreweghe et son chef émérite Jaap van Zweden, l'orchestre donne des concerts sur les plus grandes scènes du pays et à l'étranger. Grâce à ses propres séries de concerts au Concertgebouw de Bruges, au Muziekcentrum De Bijloke à Gand et à BOZAR à Bruxelles, l'orchestre occupe une position unique en Flandre. À l'étranger, l’Antwerp Symphony Orchestra est invité par les plus grandes salles de concert, et des tournées internationales de concerts à travers l'Europe et l'Asie sont régulièrement inscrites à son calendrier. L’Antwerp Symphony Orchestra enregistre régulièrement des disques pour des labels classiques renommés, consacrés au grand répertoire orchestral symphonique, à la musique belge et à la musique classique contemporaine.
Konzertmeister
Lei Wang
Premier violon
Maria Kouznetsova
Filipe Costa Raposo
Nana Hiraide
Minori Yamato
Miguel del Pozo Sánchez
Melanie Gruwez
Lia Manchón Martínez
Alexander Pavtchinskii
Natália Ribeiro
Cecilia van Berkum
Myrte van Westerop
Emily Wu
Second violon
Orsolya Horvath
Herlinde Verjans
Liesbeth Kindt
Ilse Pasmans
Marjolijn Van der Jeught
Maartje van Eggelen
Frederic Van Hille
Pierre Vopat
Erika Bordon
Clara Pérez Campuzano
Mattia Zambolin
Alto
Ayako Ochi
Rajmund Glowczynski
Elaine Ng
Natalia Buga
Wu Di
Dino Dragovic
Krzysztof Kubala
Lisbeth Lannie
Alice Sinacori
Violoncello
Marc Vossen
Olivier Robe
Dieter Schützhoff
Birgit Barrea
Mar Bonet Silvestre
Volodymyr Fedorov
Karen Schudde
Contrebasse
Ioan Baranga
Jaroslaw Mroz
Julita Fasseva
Jeremiusz Trzaska
Ben Faes
Miguel Moreno Traba
Flûte
Tomasz Sierant
Charlène Deschamps
Peter Verhoyen
Hautbois
Louis Baumann
Dimitri Mestdag
Sébastien Vanlerberghe
Clarinette
Nele Delafonteyne
Raül Verdú Sellés
Benoît Viratelle
Moira Michelazzo
Basson
Graziano Moretto
Tobias Knobloch
Juan Ruiz Bandoux
Cor
Eliz Erkalp
Ana María Muñoz Koniarska
Koen Cools
Jean-Baptiste Humbert
Koen Thijs
Trompette
Steven Bossuyt
Luc Van Gorp
Steven Verhaert
Trombone
Wim Lauryssen
Roel Avonds
Adrián Castro Capuz
Tuba
Bernd Van Echelpoel
Timbales
Pieterjan Vranckx
Percussion
Cristiano Menegazzo
José Vicente Espí Causera
Elias Blanco
Koen Plaetinck
Harpe
Samia Bousbaïne
Roberta Brambilla
Piano
Yutaka Oya
Celesta
Yasuko Takahashi
23 Jan.'25 - 20:00
Simón Bolívar Symphony Orchestra of Venezuela & Gustavo Dudamel
Tchaikovsky 4
21 Feb.'25 - 20:00
Belgian National Orchestra & Zhang
Shostakovich 5
11 Maa.'25 - 20:00
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks & Harding
Mahler: Das Lied von der Erde
16 Mar.'25 - 19:00
Antwerp Symphony Orchestra, Poschner & Helseth
Symphonie Fantastique
25 Mar.'25 - 20:00
Polish National Radio Symphony Orchestra & Marin Alsop
Polish Music
Bozar Maecenas
Prince et Princesse de Chimay • Barones Michèle Galle-Sioen • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter
Bozar Honorary Patrons
Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt
Bozar Patrons
Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Comte Gabriel Armand • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • Monsieur Tony Bernard • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman • Monsieur et Madame Jean Courtin • De heer en mevrouw Géry Daeninck • Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Monsieur Patrick Derom • Madame Louise Descamps • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Comte et Comtesse Bernard de Grunne • Madame Nathalie Guiot • De heer en mevrouw Philippe Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • De heer Xavier Hufkens • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandyoti • Monsieur et Madame Claude Kandyoti • Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Baron Andreas de Leenheer ✝ • Monsieur et Madame François Legein • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • De heer en mevrouw Thomas Leysen • Monsieur Bruno van Lierde • Madame Florence Lippens • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Jean-Pierre en Ine Mariën • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • Madame Luc Mikolajczak • De heer en mevrouw Frank Monstrey • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Famille Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Madame Jean Pelfrène-Piqueray • Madame Marie-Caroline Plaquet • Madame Lucia Recalde Langarica • Madame Hermine Rédélé-Siegrist • Monsieur Bernard Respaut • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur Grégoire Schöller • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Madame Gaëlle Siegrist-Mendelssohn • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • De heer en mevrouw Coen Teulings • Messieurs Oliver Toegemann et Bernard Slegten • Monsieur et Madame Philippe Tournay • Monsieur Jean-Christophe Troussel • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • Mevrouw Yung Shin Van Der Sype • Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • Monsieur et Madame Guy Viellevigne • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Goldschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Luc Willame • Monsieur Robert Willocx ✝ • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Monsieur et Madame Jacques Zucker • Zita, maison d'art et d'âme
Bozar Circle
Monsieur et Madame Paul Bosmans • Monsieur et Madame Paul De Groote • De heer Stefaan Sonck Thiebaut • Madame France Soubeyran • De heer en mevrouw Remi en Evelyne Van Den Broeck
Bozar Young Circle
Mademoiselle Floriana André • Docteur Amine Benyakoub • Mevrouw Sofie Bouckenooghe • Monsieur Matteo Cervi • Monsieur Rodolphe Dulait • Monsieur Avi Goldstein • Monsieur Rodolphe Dulait • Monsieur et Madame Melhan-Gam • Dokter Bram Peeters • Monsieur Lucas Van Molle • Monsieur et Madame Clément et Caroline Vey-Werny • Madame Cory Zhang