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Antwerp Symphony Orchestra, Poschner & Helseth

16 Mars'25
- 19:00

Salle Henry Le Bœuf

Gustav Mahler (1860-1911) 
Blumine (1884-1888)

Nico Muhly (1981) 
Doom Painting, pour trompette et orchestre (création) (2024) 

  1. Clarioun
  2. Doom Painting. Cadenza with Drones
  3. Every Thing That Hath Breath 

pause 

Hector Berlioz (1803-1869) 
Symphonie fantastique, opus 14 (épisode de la vie d’un artiste) (1830) 

  1. Rêveries, passions
  2. Un bal
  3. Scène aux champs
  4. Marche au supplice
  5. Songe d’une nuit du sabbat 

Doom Painting est une commande conjointe de l'Antwerp Symphony Orchestra, NTR SaturdayMatinee, Oslo Philharmonic Orchestra, et Hallé Concerts Society. Avec le soutien de CMS et le Hallé Commisoners Circle. 

Durée : ca. 110 min.

Muhly, Doom Painting

Nico Muhly s’est inspiré de la symbolique historique et religieuse de la trompette pour son concerto Doom Painting. Avec cette œuvre, il démontre que la trompette, l’un des instruments les plus anciens de l’orchestre, rivalise en possibilités musicales et virtuoses avec les instruments solistes plus courants. Muhly met explicitement en avant la symbolique de la trompette, non seulement à travers les titres des mouvements mais aussi dans la musique elle-même.

Le premier mouvement, Clarioun, tire son nom d’un ancêtre de la trompette moderne, utilisé dans des cérémonies et en contexte militaire pour attirer l’attention ou donner des signaux. L’instrument conférait ainsi une certaine solennité aux événements marquants. Le mouvement débute immédiatement avec la trompette solo, qui s’élève souvent en longues lignes ascendantes au-dessus des sonorités plus urgentes de l’orchestre. Ces lignes ascendantes symbolisent la connexion entre le terrestre et le céleste. Par ailleurs, la trompette est marquée par des rythmes incisifs, rappelant sa fonction de signal. Le mouvement se clôt par un retour des lignes ascendantes du début, créant un pont vers le deuxième mouvement.

Le titre du concerto, Doom Painting, est également celui du mouvement lent central. Il fait référence aux représentations du Jugement dernier, que l’on retrouve principalement sur les murs des églises médiévales et de la première modernité. Ces fresques sont une mise en garde visuelle sur le destin inéluctable de l’humanité, montrant d’un côté les élus montant au ciel, de l’autre les damnés tombant en enfer. La trompette y est souvent représentée, sonnée par les anges lors du Jugement dernier. Ce mouvement adopte une atmosphère plus introspective et fragile, ponctuée d’accents sforzando percutants issus de toutes les sections instrumentales, qui brisent un tapis sonore fait de longues notes retenues. L’orchestre s’amenuise, laissant la place à la trompette en solo, jusqu’à une cadence accompagnée de sonorités à peine perceptibles. Les cuivres de l’orchestre se taisent totalement dans cette section, permettant à la trompette soliste de s’exprimer sans aucune concurrence timbrale.

Le troisième mouvement redéfinit la relation entre l’orchestre et le soliste. Son titre, Every Thing That Hath Breath, prolonge la connotation religieuse de l’œuvre. Cette phrase est la traduction anglaise d’un verset du Psaume 150 : "Que tout ce qui respire loue le Seigneur." La trompette y joue un rôle central, incarnant la voix qui entonne cet appel à la louange. Muhly s’inscrit ainsi dans une tradition où de nombreux compositeurs – Bach, Schumann, Mendelssohn, Bruckner et Stravinsky – ont puisé leur inspiration dans ce « psaume des musiciens ». Ce dernier mouvement confère à la trompette un rôle héroïque, soutenu par l’orchestre dans une montée en puissance vers un climax où le soliste ne cesse de s’élever, aspirant symboliquement au divin.

Eva Van Daele

Mahler, Blumine

L’histoire de Blumine de Mahler est marquée par les nombreux changements de poste du jeune compositeur-chef d’orchestre. Mahler a d’abord écrit cette musique pour une mise en scène du poème épique Der Trompeter von Säckingen de Joseph Victor von Scheffel, alors qu’il était chef d’orchestre à Kassel, en Allemagne. Cette occasion lui offrit l’une de ses premières opportunités d’entendre sa propre musique exécutée dans un cadre professionnel. Blumine constituait alors l’un des mouvements de cette musique de scène.

Après quelques années à Kassel, Mahler accepta un poste à Prague, puis à Leipzig. Au début de l’année 1888, alors qu’il travaillait à Leipzig, il finalisa sa Première symphonie, intégrant Blumine comme deuxième mouvement (l’Andante). Après un bref retour à Prague, il s’installa à Budapest, où la Première symphonie fut créée en novembre 1889. Cette première exécution ne reçut cependant pas l’accueil espéré par Mahler : au lieu de s’imposer comme symphoniste, il fit face à de sévères critiques.

Lorsque la symphonie fut révisée pour sa première à Hambourg en 1893, Blumine y figurait encore. Cette version était accompagnée d’un texte explicatif de Mahler, truffé de références littéraires, notamment à l’écrivain Jean Paul. D’ailleurs, le titre Blumine fait allusion à l’un des recueils d’essais de Paul, Herbstblumine.

Ni la musique que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Blumine, ni les références programmatiques ne furent conservées dans la version publiée de la symphonie en 1899. Pourtant, Blumine continue de résonner dans la version finale de la Première symphonie, son thème principal réapparaissant dans d’autres mouvements.

Comparée aux autres symphonies de Mahler, Blumine se distingue par une orchestration réduite. Parmi les cuivres, seuls quatre cors et une trompette sont présents. Mahler attribue à cette trompette un rôle presque soliste – une décision cohérente avec l’origine de la pièce, composée pour un poème où la trompette tient un rôle central. Après une introduction en trémolos des cordes, la trompette expose le premier thème mélodique, bientôt repris par le hautbois, les clarinettes, puis les flûtes. Ces lignes mélodiques simples, portées par un rythme oscillant, sont transmises d’un instrument à l’autre avant que la trompette ne refasse son apparition. Finalement, celle-ci s’efface à l’arrière-plan, laissant les bois et les cordes conclure la pièce. L’accord final, confié à la harpe, amène cette première ébauche symphonique de Mahler à une conclusion délicate.

Eva Van Daele

Berlioz, Symphonie fantastique, opus 14

"Ma vie est un roman qui m’intéresse extraordinairement", disait Hector Berlioz. Il s’y est consacré avec passion en rédigeant une vaste autobiographie, sans doute l’un des récits de compositeur les plus captivants jamais écrits. Il y entraîne son lecteur dans les coulisses, souvent troubles, du monde musical parisien du XIXᵉ siècle, entre intrigues et personnages hauts en couleur. Son style mordant et irrésistible, mêlant anecdotes piquantes, jugements tranchés et réflexions artistiques, fait de ce texte une lecture incontournable pour qui veut comprendre le romantisme musical français.

Mais bien avant d’écrire ses Mémoires, Berlioz s’était déjà distingué par sa plume acérée. Ses critiques musicales, publiées notamment dans la Revue et gazette musicale de Paris et le Journal des débats, lui assurèrent une réputation d’écrivain aussi redouté qu’admiré. Il forgeait ou détruisait des réputations avec une aisance remarquable. Aussi, lorsque Berlioz fut élu en 1856 à l’Institut de France, la presse ironisa : "On s’attendait à ce qu’ils choisissent un compositeur, mais ils ont nommé un journaliste."

Un langage musical hors norme

Si Berlioz brilla comme critique, son parcours de compositeur fut plus chaotique. Son franc-parler lui valut de nombreux ennemis dans le milieu musical, et ses œuvres, exigeantes et novatrices, furent souvent accueillies avec incompréhension. Il bousculait les formes traditionnelles : Harold en Italie était un concerto pour alto déguisé en symphonie, Roméo et Juliette une cantate hybride, et la Symphonie funèbre et triomphale une fresque musicale pour orchestre d’harmonie grandiose.

Pourtant, sa Symphonie fantastique demeure son œuvre la plus célèbre – et paradoxalement l’une des plus accessibles de son catalogue. Composée alors qu’il était encore étudiant au Conservatoire, avant même d’avoir remporté le Prix de Rome, cette symphonie est profondément autobiographique. Son titre fait référence aux récits fantastiques d’E.T.A. Hoffmann, mais chez Berlioz, le fantastique ne relève pas du conte : il plonge dans ses propres tourments amoureux.

En septembre 1827, Berlioz assiste à une représentation de Hamlet par une troupe anglaise en tournée à Paris. Il tombe éperdument amoureux de l’actrice principale, Harriet Smithson, malgré sa faible maîtrise de l’anglais. Cette passion foudroyante, à la fois exaltée et douloureuse, devient la trame de sa symphonie.

Portrait de l’artiste en amoureux transi

Berlioz conçoit cette œuvre comme un récit musical, accompagné d’un programme détaillant l’intrigue de chaque mouvement. "L’intention du compositeur était d’exprimer diverses situations de la vie d’un artiste," explique-t-il. "Le déroulement du drame instrumental, qui ne peut s’appuyer sur les mots, doit être expliqué à l’avance." L’œuvre se divise en cinq mouvements, chacun représentant une scène de ce drame imaginaire :

  1. Rêveries – Passions
    Un jeune musicien rencontre une femme qui incarne tous ses idéaux. Chaque fois qu’il pense à elle, une mélodie – un idée fixe – revient inlassablement, traduisant son amour passionné et tourmenté. Ce motif récurrent évolue tout au long de la symphonie, illustrant son obsession croissante.
  2. Un bal
    L’artiste se rend à une fête, mais l’image de son aimée le hante. Au milieu de la valse tourbillonnante, l’idée fixe resurgit, troublant son esprit.
  3. Scène aux champs
    Il se réfugie à la campagne, écoutant un dialogue mélancolique entre deux bergers jouant sur leurs chalumeaux. L’atmosphère est paisible, mais le doute s’immisce : son amour est-il partagé ? L’idée fixe réapparaît, assombrissant la scène pastorale. Un orage éclate, reflet de son agitation intérieure.
  4. Marche au supplice
    Désespéré, l’artiste s’empoisonne à l’opium. Mais au lieu de mourir, il plonge dans un cauchemar halluciné : il rêve qu’il a tué sa bien-aimée et qu’il est conduit à l’échafaud. À la fin du mouvement, l’idée fixe surgit une dernière fois avant que la lame de la guillotine ne s’abatte. Un brusque accord évoque le coup fatal, suivi de pizzicatos figurant la chute de sa tête.
  5. Songe d’une nuit du sabbat
    Plongé dans un délire infernal, l’artiste assiste à un sabbat peuplé de créatures démoniaques célébrant ses funérailles. Son aimée réapparaît, mais son thème musical est devenu grotesque, parodié et moqueur. Berlioz entrelace cette mélodie au Dies Irae, le chant grégorien du Requiem, dans un tourbillon macabre et irréel.

Une œuvre sous influence

Si la Symphonie fantastique reflète l’exaltation romantique de Berlioz, elle doit aussi beaucoup à un texte littéraire : Confessions of an English Opium-Eater de Thomas De Quincey (1821). Comme De Quincey décrit ses visions sous l’effet de l’opium, Berlioz traduit ses passions en hallucinations musicales.

Avec le temps, cette symphonie fut reconnue comme une œuvre visionnaire, tant pour ses audaces orchestrales que pour son expressivité saisissante. Dans les années 1960, au cœur de la révolution psychédélique, Leonard Bernstein en donna une lecture inédite : "Berlioz dit la vérité. Vous êtes en plein trip et, soudain, vous hurlez à votre propre enterrement."

Tom Janssens

En raison de circonstances imprévues, ce texte a exceptionnellement été traduit par ChatGPT.

Antwerp Symphony Orchestra

L’Antwerp Symphony Orchestra est l'orchestre symphonique de Flandre et de Belgique. Il prend ses quartiers dans la célèbre salle Reine Élisabeth d'Anvers. Dirigé par son chef principal Elim Chan, son chef honoraire Philippe Herreweghe et son chef émérite Jaap van Zweden, l'orchestre donne des concerts sur les plus grandes scènes du pays et à l'étranger. Grâce à ses propres séries de concerts au Concertgebouw de Bruges, au Muziekcentrum De Bijloke à Gand et à Bozar à Bruxelles, l'orchestre occupe une position unique en Flandre. À l'étranger, l’Antwerp Symphony Orchestra est invité par les plus grandes salles de concert, et des tournées internationales de concerts à travers l'Europe et l'Asie sont régulièrement inscrites à son calendrier. L’Antwerp Symphony Orchestra enregistre régulièrement des disques pour des labels classiques renommés, consacrés au grand répertoire orchestral symphonique, à la musique belge et à la musique classique contemporaine.


 

Markus Poschner

dirigent

Sinds hij de German Conducting Award heeft ontvangen, heeft Markus Poschner regelmatig gastoptredens verzorgd bij toporkesten en operahuizen over de hele wereld; in 2022 opende hij het Bayreuth Festival met een nieuwe productie van Tristan und Isolde. In 2026-2027 wordt de in München geboren dirigent, die ook een gepassioneerd jazzpianist is, de nieuwe chef-dirigent van het gerenommeerde ORF Vienna Radio Symphony Orchestra, en in 2025-2026 neemt hij ook de positie over van chef-dirigent van Sinfonieorchester Basel. Hij is sinds 2015 chef-dirigent van het Orchestra della Svizzera italiana en won de prestigieuze International Classical Music Award voor de complete opname van de Brahms symfonieën in 2018 en voor de Hindemith/Schnittke opname in 2025. Eerder, in 2024, ontving Poschner de Special Achievement Award van de ICMA jury voor de complete opname van alle Bruckner symfonieën met het Bruckner Orchestra Linz, waarvan hij chef-dirigent is sinds 2017, en het ORF Vienna Radio Symphony Orchestra. In 2027-2028 treedt Markus Poschner aan als muziekdirecteur van het Utah Symphony Orchestra. Zijn opname van Offenbachs Maître Péronilla met het Orchestre National de France werd bekroond met de German Record Critics' Award 2021. 

Tine Thing Helseth

trompet

Het seizoen 2024-2025 van Tine Thing Helseth brengt de wereldpremière van een nieuw concerto van Nico Muhly met het Antwerp Symphony Orchestra onder leiding van Markus Poschner in Antwerpen, Brussel en Gent, gevolgd door de Nederlandse première in Concertgebouw Amsterdam met het Radio Filharmonisch Orkest en Hannu Lintu. Tine keert ook terug naar de Helsinki Philharmonic, NOSPR in Katowice, Thessaloniki State Symphony Orchestra, Helsingborg Symphony, Jönköping Sinfonietta, en zal debuteren met de Seattle Symphony, Kalamazoo Symphony en Allentown Symphony. Sinds 2023 is Tine artistiek directeur van het Risør Chamber Music Festival, en ze gaat ook regelmatig op tournee met haar tienkoppige, volledig vrouwelijke koperensemble tenThing. Tine neemt muziek op voor het Noorse label LAWO, en haar laatste release She Composes like a Man, opgenomen met het tenThing Brass Ensemble en uitgebracht in april 2024, bevat een zorgvuldig samengesteld programma van uitsluitend vrouwelijke componisten. Het werd voorafgegaan door Seraph (november 2022), dat wereldwijde erkenning kreeg, waaronder een 5-sterren recensie van BBC Music Magazine. Tine woont in Oslo, waar ze een actieve rol speelt in haar gemeenschap als regelmatige tv- en radiopresentator. Ze doceert trompet aan de Noorse Muziekacademie. Als allround muzikant treedt ze ook regelmatig op in enkele van de meest iconische jazzbars in Noorwegen. 

Premier violon 
Zsolt-Tihamér Visontay 
Christophe Mourguiart 
Eric Baeten 
Filipe Costa Raposo 
Nana Hiraide 
Yuko Kimura 
Laie Lee 
Mara Mikelsone 
Minori Yamato 
Giannis Antonopoulos 
Philip Dingenen 
Roberto Quartararo 
Ophélie Sanchez 
Laura Sánchez Larín 
Aria Trigas 
Roberto Villalta García 

Second violon
Miki Tsunoda 
Gudrun Vercampt 
Liesbeth Kindt 
Ilse Pasmans 
Marjolijn Van der Jeught 
Maartje van Eggelen 
Hanneke Verbueken 
Pierre Vopat 
Erika Bordon 
Verónica Costa 
Stefaan De Rycke 
Clara Pérez Campuzano 
Isabelle Rowland 
Christina Tsakalidou 

Alto
Sander Geerts 
Rajmund Glowczynski 
Elaine Ng 
Wu Di 
Dino Dragovic 
Marija Krumes 
Krzysztof Kubala 
Lisbeth Lannie 
Francisca Barata Feyo 
Romain Montfort 
Edgar Perestrelo 
Célia Roser 

Violoncelle
Raphael Bell 
Olivier Robe 
Dieter Schützhoff 
Birgit Barrea Mar Bonet Silvestre 
Diego Liberati 
Maria Mudrova 
Irene Cervera Esteban 
Laia Terré 
Richard Verna 

Contrebasse
Ioan Baranga 
Jaroslaw Mroz 
Carlos Navarro Herrero 
Julita Fasseva 
Jeremiusz Trzaska 
Nassim Attar 
Mariana Fernandes 
Andrei Mihai Jîjîie 

Flûte
Edith Van Dyck 
Peter Verhoyen 

Hautbois
Louis Baumann 
Dimitri Mestdag 

Clarinette 
Julien Chabod 
Raül Verdú Sellés

Basson 
Oliver Engels 
Graziano Moretto 
Tobias Knobloch 
Juan Ruiz Bandoux 

Cor 
Michaela Buzkova 
Koen Cools 
Jean-Baptiste Humbert 
Koen Thijs 
Ana María Muñoz Koniarska

Trompette 
Alain De Rudder 
Johannes Mauer 
Luc Van Gorp 
Yorick Roscam  

Trombone 
Ferdinand Heuberger 
Roel Avonds 
Adrián Castro Capuz 

Tuba 
Bernd Van Echelpoel 
Stefan Knuijt 

Timbales 
Pieterjan Vranckx

Percussions 
Cristiano Menegazzo 
Dámaso Escauriaza 
Markel Perez Etxarri 
Daan Wilms

Clavier 
Yutaka Oya    

Harpe 
Samia Bousbaïne 
Roberta Brambilla 

Bozar Maecenas 

Monsieur et Madame Bertrand Ferrier • Barones Michèle Galle-Sioen • Monsieur et Madame Laurent Legein • Madame Heike Müller • Monsieur et Madame Dominique Peninon • Monsieur et Madame Antoine Winckler • Chevalier Godefroid de Wouters d'Oplinter • Bozar Honorary Patrons • Comte Etienne Davignon • Madame Léo Goldschmidt  

Bozar Patrons 

Monsieur et Madame Charles Adriaenssen • Madame Marie-Louise Angenent • Comtesse Laurence d'Aramon • Monsieur Jean-François Bellis • Baron et Baronne Berghmans • De heer Stefaan Bettens • Monsieur Philippe Bioul • Mevrouw Roger Blanpain-Bruggeman • Madame Laurette Blondeel • Comte et Comtesse Boël • Monsieur et Madame Thierry Bouckaert • Monsieur Thierry Boutemy • Madame Anny Cailloux • Madame Valérie Cardon de Lichtbuer • Madame Catherine Carniaux • Madame Paloma Castro Martinez de Tejada • Prince et Princesse de Chimay • Monsieur Jim Cloos et Madame Véronique Arnault • Mevrouw Chris Cooleman • Monsieur et Madame Jean Courtin • Monsieur et Madame Denis Dalibot • Madame Bernard Darty • Monsieur Jimmy Davignon • De heer en mevrouw Philippe De Baere • Monsieur Nicolas De Coster et Madame Stéphanie Donnez • De heer Frederic Depoortere en mevrouw Ingrid Rossi • Monsieur Edouard Derom • Monsieur Patrick Derom • Madame Louise Descamps • Monsieur Amand-Benoit D'Hondt • De heer Bernard Dubois • Mevrouw Sylvie Dubois • Madame Claudine Duvivier • Madame Dominique Eickhoff • Baron et Baronne William Frère • De heer Frederick Gordts • Baron et Baronne Pierre Gurdjian • De heer en mevrouw Philippe en Martine Haspeslagh - Van den Poel • Madame Susanne Hinrichs et Monsieur Peter Klein • Monsieur Jean-Pierre Hoa • De heer Xavier Hufkens • Madame Bonno H. Hylkema • Madame Fernand Jacquet • Baron Edouard Janssen • Madame Elisabeth Jongen • Monsieur et Madame Jean-Louis Joris • Monsieur et Madame Adnan Kandyoti • Monsieur Sander Kashiva • Monsieur Sam Kestens • Monsieur et Madame Klaus Körner • Madame Marleen Lammerant • Monsieur Pierre Lebeau • Monsieur et Madame François Legein • Monsieur et Madame Charles-Henri Lehideux • Madame Gérald Leprince Jungbluth • Monsieur Xavier Letizia • Monsieur Bruno van Lierde • Monsieur et Madame Clive Llewellyn • Monsieur et Madame Thierry Lorang • Madame Olga Machiels-Osterrieth • De heer Peter Maenhout • De heer en mevrouw Jean-Pierre en Ine Mariën • De heer en mevrouw Frederic Martens • Monsieur Yves-Loïc Martin • Monsieur et Madame Dominique Mathieu-Defforey • De heer en mevrouw Frank Monstrey (urbion) • Madame Philippine de Montalembert • Madame Nelson • Monsieur Laurent Pampfer • Famille Philippson • Monsieur Gérard Philippson • Madame Lucia Recalde Langarica • Monsieur Bernard Respaut • De heer en mevrouw Guy en Martine Reyniers • Madame Fabienne Richard • Madame Elisabetta Righini et Monsieur Craig Finch • Monsieur et Madame Frédéric Samama • Monsieur Grégoire Schöller • Monsieur et Madame Philippe Schöller • Monsieur et Madame Hans C. Schwab • Monsieur et Madame Tommaso Setari • Monsieur et Madame Olivier Solanet • Monsieur Eric Speeckaert • Monsieur Jean-Charles Speeckaert • Vicomte Philippe de Spoelberch et Madame Daphné Lippitt • Madame Anne-Véronique Stainier • Monsieur Didier Staquet et Madame Lidia Zabinski • De heer Karl Stas • Monsieur et Madame Philippe Stoclet • Monsieur Nikolaus Tacke et Madame Astrid Cuylits • De heer en mevrouw Coen Teulings • Monsieur et Madame Philippe Tournay • Monsieur Jean-Christophe Troussel • Dr. Philippe Uytterhaegen • Monsieur et Madame Xavier Van Campenhout • De heer Marc Vandecandelaere • De heer Alexander Vandenbergen •Mevrouw Barbara Van Der Wee en de heer Paul Lievevrouw • De heer Koen Van Loo • De heer en mevrouw Anton Van Rossum • De heer Johan Van Wassenhove • Monsieur et Madame Michel Wajs-Golschmidt • Monsieur et Madame Albert Wastiaux • Monsieur Luc Willame • Monsieur et Madame Bernard Woronoff • Madame Danuta Zedzian • Monsieur et Madame Jacques Zucker  

Bozar Circle 

Monsieur et Madame Paul De Groote • Mevrouw Greet Puttaert • De heer Stefaan Sonck Thiebaut • Madame France Soubeyran • De heer en mevrouw Remi en Evelyne Van Den Broeck 

Bozar Young Circle 

Monsieur Axel Böhlke et Madame Clara Huizink • Monsieur Matteo Cervi • Monsieur Laurent Coulie et Madame Cory Zhang • Monsieur Rodolphe Dulait • Madame Ana Fota • Monsieur et Madame Melhan-Gam • De heer Koen Muylle • De heer Sander Muylle • Madame Audrey Noble • Madame Valéria Onofrj • Dr. Bram Peeters • Monsieur Guillaume van Doorslaer et Madame Emily Defreyne 

Et tous nos Membres qui souhaitent rester anonymes.