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Qui est Johan Dalene ?

Vainqueur du Concours Carl Nielsen, Johan Dalene s'est produit sur scène avec l’incontournable Janine Jansen. Un parcours sans faute qui lui vaut d’être nommé « Rising Star » par le Konserthuset Stockholm. Rencontrez-le lors de son concert à Bozar.

Cet article s'intègre dans le cadre de

Bozar Next Generation : 25 ans

À 21 ans, vous êtes encore très jeune et pourtant déjà nommé Rising Star. Cela doit être spécial !

Absolument ! J'ai beaucoup de chance d'être une des Ring Stars d'ECHO cette année, aux côtés de jeunes musiciens fantastiques. Je trouve que l’investissement d'ECHO pour les jeunes musiciens est vraiment extraordinaire, car il nous offre de nombreuses occasions de nous produire et de démontrer nos talents de musiciens dans tant de grandes salles et lieux prestigieux en Europe.

 

Pouvez-vous vous décrire en trois mots ?

Optimiste, têtu, gourmand...

Parlez-nous de votre concert à Bozar.

Nous jouerons un programme composé de morceaux fantastiques, en commençant par la belle et dramatique Sonate pour violon et piano de Leoš Janáček. Ce morceau a été écrit au début de la Première Guerre mondiale, et Janáček lui-même a déclaré à ce sujet : « Dans la Sonate pour violon et piano de 1914, je pouvais presque entendre le son du fracas de l'acier dans mon esprit troublé ». Le cœur de l’œuvre est sans aucun doute le deuxième mouvement, Ballade, qui résonne comme une berceuse et est une des pièces les plus romantiques que Janáček ait jamais écrites.

Ensuite, nous jouerons un morceau bref mais magnifique intitulé « Sospiri », écrit par le célèbre compositeur britannique, Edward Elgar. Il sera suivi d'un nouveau morceau commandé à la compositrice suédoise Tebogo Monnakgotla. L'œuvre, pour violon seul, s'intitule « Companion ». Nous y suivons un·e musicien·ne au fil de sa vie en 5 étapes (petits mouvements) : Retrospection (Rétrospection), Youth (Jeunesse), Prime (Force de l’âge), Battle (Bataille) et Retrospection.

Nous refermons le concert avec la Deuxième Sonate pour violon et piano de Prokofiev. Initialement écrite pour flûte et piano, l’œuvre fut ensuite arrangée pour violon et piano à la demande du bon ami du compositeur, le violoniste légendaire David Oistrakh. La sonate contient un peu de tout. Au début, l'œuvre semble très classique, presque « à la Mozart », mais après un certain temps, vient le scherzo taquin et amusant, suivi d'un troisième mouvement d'une beauté stupéfiante et d'une fin fantastique et optimiste - un véritable chef-d'œuvre !

 

Tebogo Monnakgotla a écrit un morceau spécialement pour vous. C'est un honneur, n'est-ce pas ?

C'est un grand honneur d'avoir un morceau écrit à son intention. Je pense que Tebogo Monnakgotla est une compositrice fantastique, et j'ai hâte de partager ce morceau avec le public !

Quel est votre « plaisir coupable » ?

Regarder Netflix, probablement. Mais la plupart du temps, je ne me sens pas trop coupable.

 

Quel est votre plus grand rêve ?

J'ai beaucoup de rêves ! Un des plus importants serait probablement d'enregistrer toutes les sonates de Beethoven et de Brahms.