1. Entendre une légende du jazz à l’œuvre
Wynton Marsalis fait halte à Bozar. À deux reprises ! Et pour l’occasion, il sera accompagné du Jazz at Lincoln Center Orchestra, la crème des big bands contemporains. Le 28 mars, ils interpréteront, avec le Belgian National Orchestra, l’effervescente Quatrième Symphonie (The Jungle) de Marsalis ainsi que son lyrique Concerto pour violon. La violoniste de renom Nicola Benedetti assurera la partie soliste. Le 29 mars, Marsalis et le JLCO proposeront un concert dans la plus pure tradition du jazz américain. Vous en voulez encore plus ? Attardez-vous après le concert et profitez d’une jam session exclusive !
2. L’énergie débordante de Patricia Kopatchinskaja
« Il doit se passer quelque chose pendant un concert. Un miracle. Oui, j’ai cette prétention-là », annonce Kopatchinskaja. Au cours du Klarafestival, elle en offrira même deux. Accompagnée par le pianiste virtuose Fazil Say, elle sera fascinante dans la poignante Sonate à Kreutzer de Beethoven, une œuvre de Karol Szymanowski et des compositions de son cru. Une semaine plus tard, dans Dies Irae, elle tissera une expérience globale bouleversante autour de l’œuvre éponyme de Galina Ustvolskaya. D’autres compositions inédites de Kopatchinskaja seront également programmées lors du récital de piano de Lukas Sternath, le 6 avril.

3. Promenez-vous sur le Mont des musiques
Le 22 mars, le Mont des Arts se transformera en Mont des Musiques le temps d’une journée. Dans Polyphonies, 17 chanteurs forment un paysage sonore mobile dans le majestueux Hall Horta. Parfois le collectif s’agglutine, parfois il se désagrège en petites formations ou en particules libres. La metteuse en scène Aïda Gabriëls vous emmène de Guillaume de Machaut, à des compositrices contemporaines telles que Julia Wolfe, Kaija Saariaho, Caroline Shaw et Adja Fassa. Ou célébrez Nowruz, le Nouvel An perse, avec quatre ensembles divers venus d’Iran, du Kazakhstan, d’Ouzbékistan et du Kirghizstan.

4. Le meilleur de Pärt
Arvo Pärt fête ses 90 ans, et il faut s’en réjouir. Avec son œuvre envoûtante, le compositeur estonien s’est fermement ancré dans l’histoire de la musique, les cœurs et les palmarès du monde entier. Le Belgian National Orchestra propose un voyage à travers son répertoire instrumental. Outre la Troisième Symphonie, on pourra entendre Spiegel im Spiegel, Fratres, Cantus In Memoriam Benjamin Britten et d’autres classiques.

5. Aux premières loges des plus grands orchestres internationaux
Lors du concert d’ouverture, Emmanuel Tjeknavorian et le Gürzenich Orchester Köln vous guident à travers un programme haut en couleurs : de Gayaneh d’Aram Khatchatourian aux Tableaux d’une exposition de Moussorgski dans un arrangement de Ravel. La célèbre chef d’orchestre Marin Alsop montre pourquoi le Stabat Mater de Szymanowski n’a rien à envier aux œuvres d’illustres prédécesseurs tels que Palestrina, Orlando di Lasso et Pergolèse.