Quand a commencé l’intérêt de ENGIE pour le projet Cantania ?
ENGIE et la Fondation ENGIE soutiennent Bozar depuis 2005. C’est pour nous une grande fierté, car Bozar a une place à part dans le milieu culturel belge : c’est un lieu multidisciplinaire, ouvert qui fait dialoguer les arts et la société, favorise l’accès de tous à la culture sous toutes ses formes, c’est un lieu résolument européen. L’accès de toutes et tous à la culture, l’aide à l’enfance sont une des priorités de notre Fondation depuis maintenant 30 ans. C’est ce qui nous a séduit dans le projet Cantania : projet vocal participatif destiné aux enfants de la 4e à la 6e primaire qui permet d'ancrer durablement le chant dans la classe car il stimule l’estime de soi, le respect des autres et améliore le sentiment de cohésion entre les enfants. Cela touche 400 élèves et leurs enseignants chaque année. C’est un projet partagé entre élèves et enseignants. Le spectacle donné chaque année devant le public (familles et amis) dans la Salle Henry Le Bœuf, accompagnés de solistes professionnels et des musiciens du Belgian National Orchestra est un moment de grande émotion. C’est un programme dont on peut mesurer l’impact. Ce programme donne beaucoup de sens à notre mécénat.
Ce qui nous guide dans nos choix : c’est l’impact, la capacité d’un projet à changer les choses.
Un soutien financier, mais pas seulement… Quelle est l’implication de ENGIE dans ce projet ?
Ce qui nous guide à la Fondation ENGIE, c’est l’énergie de partager, faire vivre nos partenariats en les croisant, en faisant se rencontrer des univers parfois éloignés. Bozar a été l’écrin de ces rencontres. Nous avons ainsi permis à des soignants des Hôpitaux Erasme et Saint-Pierre ainsi qu’à leurs familles de découvrir l’exposition Keith Haring pendant la crise Covid. Nous avons rassemblé des jeunes Bruxellois de quartiers en difficulté pour cocréer avec un artiste local une fresque pour la fête Nationale. Nous avons également soutenu l’organisation de l’avant-première du film Women de Yann Arthus Bertrand, avec plus de 2000 participants.
Pourquoi soutenir un projet comme Cantania ?
Ce qui nous guide dans nos choix : c’est l’impact, la capacité d’un projet à changer les choses. Cantania a cette capacité de mobiliser. La cohésion, la volonté d’atteindre un objectif commun sont au cœur du projet. Par mon propre parcours, je suis très attaché à donner leur chance à toutes et tous. Chez ENGIE, c’est une exigence. Nous mettons un point d'honneur à contribuer à la construction d'un monde plus juste, durable et inclusif. La Fondation ENGIE œuvre en Belgique notamment sur le thème de l’inclusion des jeunes par le biais de la culture. Le projet Cantania œuvre pleinement pour cet objectif.
La Fondation ENGIE soutient beaucoup de projets, dont Cantania. Qu’en est-il des prochaines éditions ?
La Fondation ENGIE, en Belgique, ce sont en 5 ans 74 associations accompagnées, 85 000 enfants bénéficiaires des programmes soutenus dans les 3 Régions du pays. C’est la priorité donnée aux projets d’inclusion de la jeunesse via l’éducation, la culture et le sport ainsi que des projets liés à la lutte contre le réchauffement climatique. Deux appels à projets ont lieu chaque année et permettent de diversifier le soutien alloué par la Fondation en Belgique, de donner leur chance à ceux qui portent des actions en cohérence avec nos valeurs. Nous accompagnons certains projets sur le long terme. Le projet Cantania et les objectifs qu’il vise sont tout à fait en phase avec la mission de la Fondation.