Fondation Boghossian

‘Masterclass par Artavazd Pelechian’

2 Oct.'15
- 19:00

& projections

La masterclass sera animée par Dominique Nasta (ULB).

Traduction vers le français par Aude Merlin (ULB).

Programme:
Les Habitants (Bnakkitchnere) (1970, N&B, sans paroles, 10’) 
Le film est construit sur l'idée d'une relation pleine d'humanité avec la nature et le monde animal. Il est question bien sûr des agressions perpétrées par l'homme contre la nature, et de la menace que constitue la destruction de l'harmonie naturelle

Les Saisons (Tarva Yeghanaknere) (1972, N&B, sans paroles, 30’)
Glissades à flanc de montagne sur des traîneaux de paille, brebis égarées dans un torrent bouillonnant, Pelechian et sa caméra se laissent emporter par une ronde de la vie menée par les bergers arméniens. Moissons, transhumances, les saisons se suivent, prolongeant les rites de ces éleveurs dans un éternel recommencement.

Fin (Verj) (1992, N&B, sans paroles, 8’)
Dans le train de Moscou à Erevan, Pelechian filme, caméra à l'épaule, des hommes et des femmes, d'ages et d'ethnies différentes. Tous pris dans le défilement du voyage, un voyage sans horizon, dans ce lieu communautaire, ensemble malgré eux, ou toute figure se dilue dans sa contemplation et tourne à l'abstraction. Jusqu'à ce qu'un tunnel assène une " fin " au film, fin provisoire puisque le film suivant Vie (Kiank) semble prolonger le questionnement. Pelechian les proposent ainsi comme un dyptique

Vie (Kyank) (1992, couleur, sans paroles, 8’)
" Le profil d'une femme, tendu, défiguré - comme dans la jouissance - ainsi qu'en amorce, des gestes ancestraux. Le port de l'enfant qui vient de naître, magnifié par un ralenti, une contreplongée et l'abstraction de l'espace qui l'entoure, évoque une iconographie religieuse tout comme le portrait de la mère et l'enfant. " (Jacques Kermabon).

Informations pratiques

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Soutien

  • Peter et Nathalie Hrechdakian