Les films de Sarah Maldoror sont aussi politiquement révolutionnaires qu’ils sont radicalement beaux. Cette cinéaste et réalisatrice puisait son inspiration dans la poésie et l’art, et sa force dans son combat pour la libération des populations oppressées. Après avoir suivi des cours de théâtre à Paris et fondé la troupe « Les Griots », Sarah Maldoror est allée étudier le cinéma à Moscou. Et le cinéma s’est justement révélé être la forme d’expression qui lui convenait le mieux ainsi que le support approprié pour diffuser son message : un cri de liberté qui mérite le plus grand public possible.
Sa fille, Annouchka de Andrade, sera des nôtres pour présenter deux de ses films et pour répondre ensuite à nos questions.
Et les chiens se taisaient est une interprétation d’une pièce d’Aimé Césaire qui parle de la vie d’un homme, un révolutionnaire, revécue par lui au moment de mourir au milieu d’un grand désastre collectif. Ce film a été tourné dans les réserves du Musée de l’Homme consacrées à l’Afrique noire.
Dans Aimé Césaire, un homme une terre, Sarah Maldoror dresse le portrait de son ami Aimé Césaire, à la fois poète, homme politique, essayiste, activiste et l’un des fondateurs du mouvement de la Négritude, un courant artistique et politique progressiste qui défendait la culture noire.
Informations pratiques
Dates
Lieu
Studio
Rue Ravenstein 23 1000 BRUXELLES‘Aimé Césaire - un homme une terre’ (FR, 1976, DCP, 52’)
‘Et les chiens se taisaient’ (FR, 1978, DCP, 13’)